Santé : la Cnamgs paie plus de 220 millions de FCFA à la Fondation Jeanne Ebori

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Alors que certains hôpitaux refoulent les compatriotes immatriculés à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale(Cnamgs) à cause de la dette non payée de cette entité, le gouvernement gabonais a procédé au paiement de plus de 220 millions de francs CFA au Centre hospitalier universitaire Mère-enfant Fondation Jeanne Ebori (Chume-Fje) le 02 juin dernier. C’est du moins ce qui ressort du communiqué de la Cnamgs parvenu à notre rédaction.

La question de la dette de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), vis-à-vis de certains hôpitaux du pays, est progressivement sur le point d’être réglée.

En effet, dans un communiqué publié le 14 juin dernier, la direction générale de la Cnamgs a indiqué avoir procédé au paiement d’un montant de plus de 220 millions de francs CFA au Centre hospitalier universitaire Mère-enfant Fondation Jeanne Ebori (Chume-Fje) le 2 juin 2023.

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Le paiement de cette dette à cette structure sanitaire permettra de régler les factures impayées de plus de 1.000 gabonais immatriculés au fonds 3 de la Cnamgs, dédié aux gabonais économiquement faibles (GEF), et ayant bénéficié des soins non payés au sein de cet établissement sanitaire.

C’est là une action salutaire qui, on l’espère, devrait s’étendre dans toutes les structures de santé agréées Cnamgs du pays, afin que les gabonais économiquement faibles soient mieux traités au même titre que ceux immatriculés dans d’autres maisons d’assurances privées. Car, nombreux sont ces compatriotes qui parfois se font maltraiter et réduits au rang de mendiants, sous prétexte que la Cnamgs ne paierait pas ce qui est de droit aux hôpitaux du pays, pour leur permettre de prendre correctement charge des compatriotes.

À ce niveau, on se pose plusieurs questions, dont celle de savoir comment une telle situation peut être possible lorsqu’on sait que chaque mois, le travailleur du secteur privé (en activité) cotise à concurrence de 2,5% de ses rémunérations (c’est-à-dire le salaire de base + indemnités et primes soumises à cotisation). L’employeur cotise à hauteur de 4,1% au profit du travailleur (cotisation transférée de la CNSS à la Cnamgs), et le retraité ou le bénéficiaire d’une pension supérieur au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) cotise à concurrence de 1,5% de sa pension.

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