Saisie des biens mal acquis : plus de 7milliards et 344 véhicules remis au Gouvernement pour l’administration publique
Au nom du Gouvernement de la République, le premier ministre, Chef du Gouvernement, Raymond Ndong Sima a reçu des mains du Président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, plus de 7 milliards de francs CFA et plus de 300 véhicules réquisitionnés par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) au lendemain du 30 août 2023. Des bien matériels et financiers rétrocédés à l’État et destinés à l’administration publique dans son ensemble.
C’est au cours d’une cérémonie présidée par le Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, qu’une importante donation a été faite à l’administration publique, hier vendredi 06 octobre 2023, via le premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Raymond Ndong Sima.
En effet, après une période d’intense d’activités de réquisition des fortes sommes d’argent et des véhicules illégalement acquis et détenus par un certains nombres d’hommes forts du régime Ali Bongo-PDG, déchu au soir du 30 août 2023 grâce à la bravoure du CTRI et l’ensemble des forces de défense et de sécurité, et leur détermination à rétablir l’ordre dans le pays en mettant fin à la corruption et l’impunité, Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition et Chef de l’État, a doté le service public d’un certain nombre de biens devenus propriétés de l’État au terme d’un long processus d’enquêtes judiciaires.

Il s’agit notamment de l’argent à hauteur de plus de 7 milliards de nos francs et des moyens roulants dont plus de 300 véhicules. 344 pour être précis.
Ainsi, ayant reçu officiellement des mains du chef de l’État les clés des véhicules et le chèque afférent à l’argent mis à disposition du gouvernement pour le bien des Gabonais, le Premier ministre Raymond Ndong Sima a promis de regarder de façon panoramique l’ensemble des administrations publiques pour voir dans quelle mesure affecter objectivement ces moyens où besoin il y a. Surtout quand on sait que dans ce pays, plusieurs services de l’administration publique souffrent véritablement du manque de moyens roulants. C’est le cas par exemple des lycées et collèges qui n’ont plus jamais eu de véhicules de service depuis d’une décennie.
Par cette action très claire et transparente, le CTRI pourrait, sans doute, avoir fait un pas mémorable vers le renforcement de sa crédibilité auprès des populations, qui avaient déjà commencé à s’interroger sur la direction que prendrait l’argent et les biens matériels réquisitionnés auprès de plusieurs autorités et cadres de l’ancien régime Bongo-PDG.
Les commentaires sont fermés.