Gabon: plusieurs sages-femmes sorties de l’USS toujours au chômage depuis 2021
Alors que plusieurs hôpitaux et centres de santé à travers le pays connaissent un manque très visible en termes d’effectif du personnel accoucheur, dont les sages-femmes, plusieurs d’entre elles, formées aux frais de l’État et sorties de l’Université des Sciences de la Santé (l’USS) demeurent au chômage et à la maison alors que leurs places devraient être dans des maternités sur l’ensemble du territoire national.
Le cas particulier de la promotion 2021 des Sages-femmes interroge véritablement. En effet, sortie de l’USS en 2021, celle-ci était restée sans engagement jusqu’au soir du 30 août 2023.
Avec l’avènement des militaires au pouvoir, leur ministère de tutelle, notamment le Ministère de la Santé avait reçu pour ses agents plus de 1000 postes budgétaires.
Heureusement pour les uns et malheureusement pour les autres, ces postes budgétaires spécialement octroyés par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, alors président de la Transition (2023-2025), auraient été gérés de façon peu transparente au point où, seulement une partie d’entre elles en avait bénéficiés et avait été affectée.

Selon des informations recueillies à cet effet, cette promotion des sages-femmes aurait été, consciemment ou inconsciemment et sans critères clairement énoncés, divisée en trois (3) groupe. Le premier et le plus grand, ces membres ayant bénéficié de leurs postes budgétaires et de salaires ont été affectés. Le deuxième, moins chanceux que le premier, ne bénéficierait jusqu’à ce jour que des numéros matricules, mais sans aucun effet solde. Quant au troisième et dernier groupe, il se composerait des laissées pour compte. Sans matricules ni salaires, ces diplômées d’État sont au chômage, tout comme celles du deuxième groupe.
Cependant, à l’écoute des témoignages de certaines d’entre elles, il apparaît que certaines de leurs collègues issues de la après la leur,donc 2022, bénéficieraient déjà des salaires et seraient même déjà affectés. Une situation difficile à comprendre pour elles.
Toutefois, après 4 bonnes années d’attente sans issue, elles en appellent à l’implication et au bon sens des plus hautes autorités, en tête desquelles le président de la République, SEM. Brice Clotaire Oligui Nguema, afin qu’un regard particulier soit jeté sur leur situation, qui n’a que trop durée. À ce jour, elles ne demandent qu’à être affectées pour leur permettre de servir le pays dans le domaine qu’elles ont choisi.
Vivement que cet élément de presse parvienne à qui de droit afin que leur situation soit prise en compte.