Au Gabon, le mois de novembre est l’occasion de mettre en lumière le cancer de la prostate, à travers l’initiative mondiale de Novembre Bleu. Cependant, le sujet demeure largement tabou et est souvent évité par les hommes, entre peur, gêne et malentendus liés à leur virilité. La prostate, organe intimement lié à la sexualité masculine, reste un sujet sensible à aborder. Pourtant, les médecins alertent sur l’importance du dépistage, car un diagnostic précoce pourrait sauver des vies. Cette peur du toucher rectal, souvent perçu comme une atteinte à la masculinité, empêche de nombreux Gabonais de franchir le seuil du cabinet médical.
Le cancer de la prostate est l’un des plus fréquents chez les hommes, et au Gabon, il représente une réelle menace pour la santé publique. Malgré des campagnes de sensibilisation, nombreux sont ceux qui attendent d’être confrontés à des symptômes graves avant de consulter, ce qui rend les traitements moins efficaces. Les chiffres sont alarmants, chaque année, plusieurs hommes meurent de ce cancer, souvent parce qu’ils n’ont pas osé se faire dépister à temps. Novembre Bleu, pourtant, est une occasion en or pour modifier cette situation, en incitant les hommes à se faire examiner régulièrement, même sans symptômes visibles.
Le défi reste de taille, il ne suffit pas de sensibiliser, mais il faut aussi changer les mentalités. La peur irrationnelle du toucher rectal et la fausse idée que seul le cancer du sein mérite d’être pris au sérieux doivent être combattues. Les professionnels de santé appellent à briser ce silence et à encourager les hommes à se faire dépister dès 50 ans, ou plus tôt en cas d’antécédents familiaux. Pour que le mois de Novembre Bleu ne soit pas qu’un slogan, il est crucial d’instaurer une culture de la prévention, afin que chaque homme puisse se prendre en charge et se donner les meilleures chances de survie face à cette maladie silencieuse mais redoutable.
Ou est on pris en charge, quels sont les examens quil faut, sint ils gratuits? Merci