[Culture] Concert de du 23 juillet à Nzeng ayong : un show des vacances au goût du gaz lacrymogène

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Le samedi 23 juillet dernier, le Ministère de la culture a organisé un concert populaire dénommé “show de Vac” au stade de Nzeng Ayong. Prédit avoir un franc succès, ledit concert a connu des perturbations dûes à la présence des lacrymogènes dans l’air, libérés par les policiers pour, semble-t-il, disperser les bandes de bandits présentes sur les lieux du show.

Venu très nombreux pour voir prester des artistes sur le podium érigé à l’occasion du concert populaire du stade de Nzeng ayong, par le Ministère de la culture et des Arts, le public a été, à un moment du concert, obligé de courir dans tous les sens pour echapper aux sévices des lacrymogènes.

En effet, ému par le spectacle, que livraient les artistes invités à cet effet, le public a été surpris par la présence dans l’air du gaz lacrymogène. Ce gaz à effet immédiat et piquant aurait été lancé par des policiers postés hors de la barrière du stade où se déroulait le concert.

Selon des sources concordantes, les policiers auraient lancés cette substance dissuasive pour dégager des groupes de bandits qui seraient en possession d’armes blanches pour assouvir leur désir de braquer des personnes présentes sur les lieux de l’événement.

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C’est donc au moment de la prestation de l’artiste Amandine, la reine d’empire, que ces lacrymogènes ont commencé à envahir le stade et à se faire ressentir. Ce qui a vite fait de disperser la foule et créer du “chacun pour soi, Dieu pour tous,” avec des gens qui couraient dans tous les sens.

Pour certains compatriotes présents sur les lieux, les organisateurs seraient responsables de ce débordement qui aurait presque gâché la fête.

<<J’étais sur les lieux lorsque la fumée piquante des lacrymogènes a commencé à faire effet sur le public. La sécurité n’était pas vraiment au rendez-vous ce soir là. On nous parle d’une bande des petits bandits qui aurait poussé les quelques agents présents sur les lieux à libérer les lacrymogènes, alors qu’il y’a même un commissariat à côté, avec plusieurs policiers qui auraient pu neutraliser les soit disant bandits sans utiliser les lacrymogènes>> nous a confié Arsène A.

C’est donc là le moment d’interpeller les organisateurs et promoteurs de tels événements, à tirer des leçons par cet incident, pour que les prochains concerts ou autres événements populaires ne connaissent les mêmes perturbations.

CWO

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