La Commission interministérielle chargée du suivi des projets intégrés de transformation locale des minerais, présidée par le Vice-président du Gouvernement, a reçu hier vendredi, une délégation de la société japonaise AML Holdings LIC. Au cœur des échanges, un projet de grande envergure visant la transformation locale de 400 000 tonnes d’alliages de manganèse à partir du 1er janvier 2029, un pas décisif dans la valorisation des ressources minières gabonaises.
Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie nationale de diversification économique, alors que le pays cherche à réduire sa dépendance au pétrole. AML, acteur majeur de la production d’alliages de manganèse en Asie du Sud-Est, a réaffirmé son engagement à investir au Gabon, notamment par le transfert de savoir-faire technologique et la création d’emplois locaux. Pour l’exécutif, ce projet est d’intérêt stratégique, conçu pour renforcer la croissance et accroître la résilience de l’économie nationale.
La mise en place récente de la Commission interministérielle, décidée lors du Conseil des ministres du 8 septembre, témoigne de la volonté de l’État de mieux encadrer et contrôler les projets de transformation locale. Sous la supervision technique du ministère des Mines, cette instance devra s’assurer du respect des engagements pris. Le partenariat avec AML apparaît ainsi comme un levier clé pour bâtir une industrie minière à forte valeur ajoutée, en droite ligne avec la vision présidentielle d’un Gabon compétitif et ouvert sur le monde.
