Le litre d’huile Cuisin’Or vendu habituellement à 1.000 francs CFA, se fait de plus en plus rare dans les rayons des boutiques et supermarchés de la capitale. Une situation qui plonge de nombreux ménages dans la gêne, alors que ce produit de première nécessité figure parmi les plus consommés dans les foyers gabonais.
Selon plusieurs revendeurs interrogés par notre rédaction, cette pénurie ne serait pas due à un problème d’approvisionnement officiel, mais plutôt à des manœuvres spéculatives orchestrées par certains grossistes véreux. Ces derniers achèteraient les stocks en grande quantité dans le but de les revendre plus cher lorsque la rareté atteindra son pic. Une pratique illégale, mais malheureusement récurrente, qui alimente la hausse artificielle des prix sur le marché.
Face à cette situation, il est urgent que les autorités gabonaises, notamment celles en charge du commerce et de la consommation, prennent leurs responsabilités. Les contrôles sur la chaîne de distribution doivent être renforcés afin d’éviter que la spéculation ne fragilise davantage le pouvoir d’achat des Gabonais. Car, au-delà d’une simple pénurie, cette affaire met en lumière l’absence de régulation efficace et le laissez-faire qui entoure encore trop souvent la gestion des produits essentiels.
