Une vive indignation secoue les réseaux sociaux après la révélation du cas d’Oréole, la jeune lauréate de la 7ᵉ édition du concours national d’éloquence 2024. Selon les informations relayées, la brillante gagnante aurait été écartée de la délégation gabonaise devant représenter le pays à la COP au Brésil et au Togo, et ce, malgré la prise en charge du PNUD. Une décision jugée incompréhensible et profondément injuste par l’opinion publique.
Les motifs avancés par certaines sources évoquent un « manque de relations au sommet de l’État », une justification qui remet gravement en cause le principe d’égalité des chances et la valorisation du mérite dans les institutions gabonaises. Si ces faits s’avèrent exacts, ils illustreraient une fois de plus le poids du favoritisme et des réseaux d’influence au détriment du talent, de la compétence et du travail acharné des jeunes.
Face à cette situation, la lauréate et sa famille demandent l’intervention du Président de la République pour rétablir la justice et faire triompher le mérite. Car, cet épisode soulève une question de fond, à quoi servent les concours nationaux censés promouvoir l’excellence si, au final, les distinctions ne garantissent ni reconnaissance ni opportunités réelles ? Le cas d’Oréole doit devenir un signal d’alarme pour repenser la gestion du mérite et redonner confiance à une jeunesse trop souvent déçue par les dérives du système.
