Le Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance a réagi avec fermeté après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo d’une extrême gravité, exposant un garçon mineur victime d’actes sexuels. Alertée jeudi, la ministre Élodie Diane Fouefouè épouse Sandjoh a immédiatement dépêché une équipe auprès du Tribunal pour Enfants de Libreville afin d’évaluer la situation et d’accompagner les premières mesures judiciaires et sociales.
Selon les premières auditions, le juge pour enfants a qualifié les faits de criminels, retenant plusieurs chefs d’accusation à l’encontre des mineurs impliqués, notamment le viol sur mineur de moins de 15 ans, la complicité et l’instigation de viol, l’atteinte aux bonnes mœurs ainsi que le délaissement d’enfant. Le ministère rappelle que toute violence sexuelle commise sur un mineur constitue un crime lourdement sanctionné par la loi gabonaise et met en garde contre la diffusion ou la republication d’images de mineurs en situation sexuelle, un acte pénalement répréhensible.
Réaffirmant son engagement, le ministère assure qu’il soutiendra la victime et sa famille dans l’ensemble du processus d’accompagnement psychologique, social et médical. Il annonce également un suivi rigoureux de l’évolution judiciaire de l’affaire et un renforcement des actions de prévention et de protection des enfants sur tout le territoire. Le Ministère insiste enfin sur l’application stricte de la loi et rappelle que de tels actes ne sauraient, en aucun cas, être tolérés ni banalisés au sein de la société.
