[Gabon] conflit Hommes-Faune: Lee white et coéquipiers à la recherche de l’apaisement par des consultations nationales

5

Dans l’optique de sensibiliser les populations des 9 provinces du Gabon, sur l’importance de la protection de la biodiversité qui passe par la mise en place des politiques fiables en faveur de la faune et la flore, le Prof. Lee White, ministre des Eaux et forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du plan climat et du plan d’Affectation des Terres, organise en accord avec son délégué Charles Mve Ellah, du 14 au 29 juillet de ce mois, une campagne de consultations provinciales sous le thème:  « Conflit Homme-Eléphant(CHE) », dont la première étape à eu lieu hier avec les populations de Cocobeach.

Après cette campagne de sensibilisation lancée par le premier ministre, Chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda avec les élus nationaux originaires de l’Ogooué Ivindo il y’a près d’un mois révolu, suite aux altercations ayants conduit à la mort par fusillade d’un éco-garde dans la Zadié à Mekambo, le ministre des Eaux et Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat et du Plan d’Affectation des Terres, le professeur Lee White et son ministre délégué Charles Mve Ellah, ont lancé une série de consultations dans les neufs provinces du Gabon, plus précisément dans les capitales provinciales.

L’annonce de cette sortie de ces membres du gouvernement, en charge du secteur de la forêt et de l’environnement, a été faite via un communiqué de presse dudit ministère rendu public en début de semaine en cours.

Pour se faire, ces consultations qui ont débuté hier avec l’étape Cocobeash s’étendront jusqu’au 29 juillet 2021 sous le thème : ‘’conflit Homme-Eléphant’’(CHE).

Header Banner

Ainsi donc, ces pourparlers à l’intérieur du pays visent à rétablir la paix, ramener la sérénité et la quiétude au seins des villes et villages fortement impactés par des nombreux débordements incontrôlés des éléphants qui réduisent en néant les efforts des populations en dévastant leurs champs qui, d’ailleurs sont la seule source alimentaire dont disposent plusieurs ménages villageois.

À cet état de fait, osons croire que cette mauvaise phase de Mekambo ait réussi à interpeller les autorités quant-à la sécurité des populations bien que voulant contribuer à la préservation de la biodiversité par la sauvegarde des pachydermes.

Ce-ci étant, le souhait à émettre serait que cette série de concertations nationales parvienne, tant bien que mal, à calmer les tensions.

Aussi, faudrait-il que les autorités compétentes prennent au sérieux cette question Hommes-Faune pour éviter de retomber dans une tourmente similaire à celle qu’a vécue les populations de Mekambo il ya plus d’un mois.

CWO pour la rédaction d’éthique média Gabon

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.