[Éducation] Gabon: très prudent, Jean Boniface Assalé demande aux parents d’ élèves de payer l’intégralité de la scolarité de ces derniers, orientés dans son établissement scolaire

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Le fondateur du Lycée privé Djoué Dabany (LDD), Jean Boniface Assélé, a le Wee-kend écoulé, réuni l’ensemble des parents d’élèves, dont les enfants ont été orientés au sein de son établissement, pour leur informer, qu’ils devraient désormais payer l’intégralité de la scolarité de leurs progénitures. Ce, à cause du statut peu reluisant de l’État en matière de règlement de ses dûs à qui de droit.

Jean Boniface Assalé,e fondateur du Lycée Djoué Dabany (LDD)

Depuis plusieurs années, l’État gabonais oriente un bon nombre d’ enfants admis en 6ème dans certains établissements privés du pays, avec le projet de prendre en intégralité la charge liée aux frais de scolarité de ces derniers. Une responsabilité qui, semble-t-il, est sous tutelle du ministère de l’éducation nationale, entre autres.

Cependant, il s’avère que ce partenariat entre l’État gabonais et certains établissements scolaires, privés ou parapublics, bât de l’aile. L’état étant connu comme pas très bon payeur.

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De ce fait, entre les arriérés de règlement des factures par l’État, et le non paiement de ces frais dans certains cas, certains responsables de ces structures scolaires jugeraient utile de faire le bras de fer à l’État.

C’est le cas de Jean Boniface Assélé fondateur du lycée privé Djoué Dabany (LDD) qui a, le week-end écoulé, réuni les parents d’élèves pour leur demander de payer les frais de scolarité de leurs enfants, orientés dans son établissement par l’État, en attendant que cet dernier régularise et honore à son engagement.

<<Je vous demande de payer les frais de scolarité de vos enfants, quand l’Etat paiera, je vous paierai le trop-perçu.>>, a indiqué Jean Boniface Assélé aux parents d’élèves.

À cette allure, il serait vivement souhaité que le ministère en chaque de cette question, notamment du règlement de arriérés de paiement et des factures non payées, prenne le taureau par les cornes, afin qu’une solution pérenne soit trouvée, pour permettre aux enfants, qui d’ailleurs ne demandent pas d’y être orientés, de commencer sereinement leurs cours et, aux parents de regagner la quiétude car, il faut le dire, cette situation, depuis quelque jours, taraude les esprits des parents d’élèves, qui n’avaient peut être pas plannifier ou prévu d’endosser eux-mêmes cette charge avant que l’État ne réagisse tardivement comme à son habitude.

CWO., pour la Rédaction d’Éthique Média Gabon

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