[Justice] Sport : Pédophilie dans le tennis Gabonais, l’entraîneur DANDHY POATY a rejoint les autres à sans famille
DANDHY POATY a été déféré hier à la prison centrale de Libreville. Soupçonné d’abus sexuels sur mineurs depuis plusieurs années, il avait été interpellé le 24 janvier dernier, par des agents commis à la tâche, avec un de ses compères.
Sa comparution d’hier au parquet de Libreville a conduit à sa privation de liberté et son incarcération à la maison d’arrêt du Gros Bouquet, pendant que l’enquête sur le cas de son compagnon Jean Komi Vivon se poursuit.

Ce sont plus de 20 ans d’abus sexuels sur mineurs qui pèsent sur lui, selon des révélations faites par le journaliste d’investigation Romain Molina, après consultation de ses sources qui sont, pour certaines, des victimes.
Arrêté le 24 janvier 2022, DANDHY POATY a donc comparu hier pour répondre des faits qui lui sont reprochés devant le procureur République.

Ainsi, l’entraîneur gabonais de tennis a, faisant face aux accablants témoignages des victimes et de leurs proches, malheureusement pour lui, été déféré et séjourne désormais au Gros Bouquet aux côtés des autres coachs sportifs, pris pour les mêmes faits dans d’autres disciplines du sport gabonais. La pédophilie étant un phénomène qui, vraisemblablement, est pratiqué dans ce milieu depuis plusieurs décennies et sous silence.
L’entraîneur DANDHY POATY qui, selon les témoignages, s’attaquait aux mineurs allant jusqu’à moins de 10 ans, avec pour proies faciles des mineurs issus des familles modestes, a rejoint ses collègues coachs dont:
– le coach Patrick Assoumou Eyi, alias Capello;
– le coach Tiphel Mabicka alias Coach Kolo;
– le coach Orphée Mikala et,
– le coach Martin Avera dit Maître Chaka
S’étant longtemps servi de son statut pour assouvir sa libido, le »grand entraîneur » qui, hier, promettait monts et meilleures à ces »innocentes victimes », comme appât, l’instructeur du tennis DANDHY POATY et les autres devraient désormais songer à se créer une autre activité au sein de sans famille, pour pas voir le temps passer car, pour l’heure, leur sort semble scellé.
UNO