[Santé] Gabon: les patients immatriculés CNAMGS ne seront plus pris en charge dans les hôpitaux publics jusqu’à nouvel ordre

7

Les syndicats du secteur Santé au Gabon, à l’instar du Syndicat des médecins fonctionnaires du Gabon (SYMEFOGA) et le Syndicat national des agents de santé (SYNAS), ont décidé de ne plus recevoir les patients assurés à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) dans les hôpitaux publics. Les malades bénéficiants de cette assurance maladie doivent désormais payer la totalité des frais d’hôpitaux.

Tel qu’annoncé, ce serait à cause du non respect du gouvernement de leurs revendications, visant à sauver les hôpitaux du Gabon, que ces deux syndicats de la santé ont, conjointement, décidé de ne plus recevoir les gabonais immatriculés à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale( CNAMGS).

Pour rappel, grâce à la CNAMGS, les gabonais, reconnus économiquement faibles et assurés, payaient, jusqu’avant cette décision, 20% de leurs frais d’hospitalisation, consultation et d’ordonnance. Les femmes enceintes et les enfants de moins de 3 mois, quant-à eux, avaient droit aux prestations sanitaires gratuites.

Ainsi, ces biens faits étant désormais suspendus, comme l’ont annoncé les praticiens de la santé, ces assurés CNAMGS devraient dorénavant payer cash leurs frais de consultation et autres dans les structures de santé publiques du pays.

Header Banner

La tarification étant fixée ainsi qu’il suit: 10.000 Francs CFA pour une consultation spécialisée contre 8 000 FCFA pour une consultation en médecine générale dans les Centres Hospitaliers Universitaires(CHU); 8 000 francs et 5 000 FCFA pour les hôpitaux régionaux; et 3000 à 2 000 FCFA pour les petits centres de santé et les dispensaires des villages.

De ce fait, il est claire qu’aucun citoyen lambda ne saurait accueillir cette nouvelle avec enthousiasme.

Cette situation pourrait véritablement mettre en mal le vécu de plus d’un citoyen et, fragilité davantage la santé des gabonais économiquement faibles (GEF), sachant qu’ils gagnent même à peine de quoi se nourrir et nourrir leurs familles au quotidien, à cause, en grande partie, de la mauvaise répartition des richesses du pays, comme beaucoup s’accordent à le dire.

Vivement que les autorités se saisissent, avec diligence, de la situation pour qu’une solution viable et pérenne soit trouvée.

 

CWO

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.