[Éducation] Gabon: les enseignants des promotions 2015 à 2021 pourraient voir leurs situations administratives réglées en fin octobre 2022
Les enseignants des propositions 2015 à 2021, sortis de l’Ecole Normale Supérieur (ENS), École Normale des Instituteurs (ENI), l’École Normale Supérieure de l’enseignement Technique (ENSET) et l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), pourraient voir leurs situations administratives être régularisées d’ici fin octobre, tel que souhaité par le numéro un (1) du département Éducation au Gabon. Une dateline fixée par Madame Carmelia Ndoutoume Leclercq qui a sollicité trois (3) mois aupres des partenaires sociaux, des représentants de ces enseignants pour lui permettre de régler le maximum des problèmes posés.

Ce fût le 20 juillet dernier, lors d’une séance de travail ayant réuni le Ministre de l’éducation nationale, ses collaborateurs et les représentants des enseignants des promotions 2015 à 2021, qu’un accord a été trouvé entre les parties, notamment celui d’accorder trois (3) mois au Ministre pour boucler l’essentiel des dossiers sur lesquels travaille-t-elle actuellement. Fin octobre devrait donc permettre aux uns et aux de jauger la valeur de la parole, sinon de la promesse faite par Madame le Ministre.
En effet, le mercredi 20 juillet 2022, des représentants des enseignants des promotions 2015 à 2021, sortis de l’ENS, l’ENI, l’ENSET et l’INJS, se sont retrouvés autour du Ministre de l’Education Nationale, Madame Carmelia Ndoutoume Leclercq, pour échanger sur l’état de leurs différentes situations administratives; présenter leurs attentes et écouter de vive voix la position de leur tutelle.
C’est donc à cet effet et dans ce cadre que Madame le ministre a, répondant aux questions après avoir attentivement écouté les interventions de ses invités, demandé à ces derniers de lui faire confiance et lui accorder 3 mois pour lui permettre de répondre favorablement à l’essentiel des problèmes qui lui sont posés.

“Ce que vous vivez est difficile, mais je vous demande de prendre le risque de me faire confiance, je suis en train de travailler, je suis votre alliée , vous avez l’assurance d’avoir une alliée, faites-moi un peu confiance, j’ai conscience que c’est difficile, accordez-moi un peu de temps” a-t-elle déclaré avant d’ajouter “J’ai besoin de temps, environ trois (03) mois”
Étant actuellement en juillet, le mois d’octobre se présente donc comme dateline pour que ces chargés de cours aient du sourire en voyant aboutir la promesse qui leur a été faite par le premier responsable de leur département ministériel. Le souhait final étant de voir l’année scolaire 2023-2023 débuter et se dérouler dans la quiétude et connaitre de moins en moins de grèves.
À noter que la séance de travail qui a eu lieu le 20 juillet dernier au cabinet du ministre de l’Education Nationale était axée, entre autres, sur la régularisation des situations administratives, la mise en solde pour les uns, les affectations et les presalaires ou salaires pour les autres.
Espérons donc que cette collaboration qui a déjà bien débuté entre ces acteurs de l’Ecole gabonaise produira des fruits et sera maintenu sur le long terme.
H.L