Annoncé le 16 août dernier par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, lors de son adresse à la nation, la veille de la célébration de la fête de l’indépendance du Gabon, le transport scolaire sera bel et bien gratuit dès le 5 septembre prochain. C’est une mesure prise et annoncé par le chef de l’État, mais qui met en marche l’intérieur du pays.
Le Ministre du transport, Brice Constant Paillat, a réaffirmé la volonté du Chef de l’État de rendre gratuit le transport scolaire. Ce, lors d’une visite des locaux de la société de transport urbain, Trans’Akanda, effectuée le samedi 27 août 2022.
Durant celle-ci, et en présence des directeurs généraux de Sogatra et de Trans’Akanda, il a rassuré les uns et les autres de ce que cette mesure, qui rend gratuit le transport scolaire, serait effective dès la première semaine de la rentrée des classes, donc lundi prochain.
Cependant, on se souviendra que lors de l’arrivée de la Covid-19 au Gabon, une mesure semblable avait été prise pour faciliter le déplacement des apprenants. Seulement, celle-ci n’avait pas eu le mérite d’impacter concrètement l’intérieur du pays.
C’est donc fort de cet état des faits qu’on pourrait s’interroger sur le réel impact d’une telle mesure, si elle ne profite qu’à une partie des ayants droit, alors que tous les élèves du Gabon devraient normalement en jouir.
Ainsi, sachant que Trans’urb et Trans’Akanda ne desservent que le grand Libreville, et que Sogatra, bien qu’atteignant quelques villes de l’intérieur du pays, n’a pas un parc automobile assez fourni pour faire face à la demande, il serait bien que les autorités compétentes repassent en revue cette mesure, afin de la rendre beaucoup plus juste, pertinente et égalitaire, en faisant en sorte que les apprenants de l’intérieur du pays en profitent également.
UNO
