Makokou : les populations privées de l’électricité depuis plusieurs jours 

Depuis déjà près d’une semaine, les populations de la ville de Makokou, capitale provinciale de l’Ogooué-Invindo, expérimentent une nouvelle façon de vivre, en passant des nuits et des journées entières sans électricité et, parfois même, sans eau. Une situation, inconfortable pour les habitants, qui serait dûe à un souci technique au niveau de la centrale SEEG.

C’est quasiment toute la ville de Makokou qui vit le même coup, qui n’est autre que le manque d’électricité.

De l’entrée de la ville à la zone dite “l’autre côté”, en passant par le quartier centrale, les TP, Ngouabi et Mbolo, pour ne citer que ces endroits, c’est la même expérience. De jours comme de nuits, les populations sont en permanence sans électricité et passent donc le plus grand nombre de leurs nuits dans le noir.

Selon des informations recueillies auprès des populations, qui vivent mal ces coupures permanentes d’électricité, la situation serait ainsi depuis près d’une semaine déjà.

Cependant, pour essayer de contenter les riverains, la Société d’énergie et d’eau du Gabon(SEEG) joue la rotation en envoyant le courant zone par zone, avec la particularité que certaines zones, comme celle abritant les bureaux et la résidence du Gouverneur, l’hôtel de ville, le tribunal, le supermarché, la prison centrale etc, aient toujours de l’électricité en permanence.

À celà, s’ajoute le Lycée Alexandre Sambat qui, étant le Centre du baccalauréat, bénéficie également du courant, presqu’en permanence, pour permettre au secrétariat et aux jurys de travailler sereinement en suivant le programme initialement établi, pour que les résultats soient donnés à la date prévue.

Quant aux autres quartiers, c’est l’obscurité qui plane sur les toits.

Toutefois, rappelons à toutes fins utiles que Makokou, tout comme l’ensemble des autres communes de la province de l’Ogooué-Ivindo, demeure à ce jour alimentée par un système de Centrale fonctionnant à l’aide des groupes électrogènes.

Vivement que la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et le ministère de l’Energie songent à régler durablement ce problème pour le bien des populations qui ne demandent pas plus que l’essentiel.