Lutte contre le chômage au Gabon : les jeunes demandeurs d’emploi reçus par l’archevêque de Libreville
Rassemblés autour du Mouvement national des chômeurs du Gabon et d’autres mouvements affiliés, les jeunes Gabonais en quête d’emplois ont organisé, hier mercredi 20 mars 2024, une énième sortie après celle du 12 mars dernier pour protester contre le chômage et leur précarisation par les pouvoirs publics. À cette occasion, ils ont été reçus à la Cathédrale Sainte-Marie par l’archevêque de Libreville, Monseigneur Patrick IBA-IBA, en sa qualité de président du Dialogue national avenir.
Ce n’est un secret pour personne! Le chômage des jeunes au Gabon demeure une préoccupation d’actualité. Malgré la multiplicité des Gouvernements qui se succèdent les uns après les autres, et même, des régimes à la tête du pays, des jeunes demandeurs d’emploi au Gabon se comptent toujours par milliers.
C’est donc pour dire »non » à ce fléau, qui tend à précariser et à fragiliser la jeunesse que, réunis au sein du Mouvement national des chômeurs du Gabon (MNCHG) et autres mouvements affiliés, que ces centaines de jeunes chômeurs ont fait une énième sortie hier, mercredi 20 mars 2024.
Pour cette nouvelle sortie, ces compatriotes ont tenté de rallier la primature pour espérer y rencontrer une oreille attentive pour exposer ce qui au fond motive leur expression. Malheureusement pour eux, les forces de l’ordre et de sécurité ont fait obstacle à leur dessein.
Cependant, les portes de la maison de Dieu leur ont été ouvertes. Ils ont de ce fait été reçus à Sainte-Marie par le maître des lieux, Monseigneur IBA-IBA, qui s’est prêté à l’exercice et s’est donné du temps pour les apaiser en écoutant leurs préoccupations.
Toutefois, il y a lieu de signifier que cette question du chômage des jeunes est une préoccupation qui mérite véritablement une attention particulière des autorités compétentes et un travail de fond pour trouver des solutions pérennes. Car, comme ils le disent souvent, “il n’y a pas de dignité sans emploi”, “il n’y a pas d’essor vers la félicité sans travail”. Or, le président de la Transition en prêtant serment, avait déclaré être venu pour rendre la dignité aux Gabonais.
En conséquence, trouver des voies et moyens pour caser professionnellement ces compatriotes devrait être l’une des priorités du Gouvernement de la Transition, en plus de la mission de la restauration des institutions.
Vivement que le combat qu’ils mènent actuellement pour sortir du chômage produisent des bons fruits.
