ANBG : les nouveaux étudiants gabonais en Afrique du Sud toujours en attente du paiement de leur scolarité et leurs bourses

Arrivés sur le territoire Sud-africain depuis janvier 2024, les bacheliers gabonais de la session 2023 ayant bénéficié de l’accord de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) pour y poursuivre leurs études sont à ce jour sans bourses et comptabilisent plusieurs mois de scolarité impayés. Inquiétés par la situation, ils se demandent à quel niveau se situerait le blocus dans le processus devant conduire au règlement de leurs comptes par l’État Gabonais via son organisme en charge de la gestion des bourses.

Ils sont nombreux ces jeunes Gabonais ayant reçu l’accord de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) pour aller poursuivre leurs études supérieures au pays de Nelson Mandela, l’Afrique du Sud. Seulement, plusieurs mois après leur arrivée en terre sud-africaine, c’est-à-dire en janvier dernier pour la plupart, les choses semblent piétiner pour eux du côté de l’ANBG. À ce jour, ni la scolarité, ni la bourse n’aurait encore été payée.

En effet, d’après des informations qui nous sont parvenues, les nouveaux étudiants Gabonais en Afrique du Sud toucheraient habituellement leurs bourses à partir du mois de février ou mars. Malheureusement pour cette année, un retard fou y est observé.

Ce qui mettrait en mal la quiétude de ces derniers, qui sont contraints de mettre sous pression leurs parents pour leur envoyer un peu d’argent pouvant leur permettre de prendre en charge leurs besoins les plus urgents, dont les charges locatives, le transport et la restauration.

“Notre situation actuelle avec l’ANBG nous inquiète vraiment. Sur nos comptes e-bourse, il est indiqué que le calcul des bourses a déjà été fait, et que nos comptes bancaires devraient être approvisionnés. Malheureusement, ces informations y sont visibles depuis déjà plus d’un mois, mais sans effets financiers dans nos comptes respectifs. Mieux encore, notre année scolaire n’a pas encore été soldée”, nous a confié l’un d’entre eux.

Vivement que l’ANBG réagisse avec diligence sur cette question afin d’y trouver une solution appropriée pour ces jeunes compatriotes étudiant à des milliers de kilomètres de leur pays et de leurs familles.