Approvisionnement en électricité : la SEEG s’explique suite au dysfonctionnement dans le Grand Libreville
Depuis quelques jours, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) fait face à des perturbations dans la desserte en électricité dans le Grand Libreville, notamment dans les Communes de Libreville, d’Akanda et d’Owendo. Selon un communiqué de la division principale Communication de ladite société, parvenu à notre rédaction, ces perturbations qui se traduisent par des interruptions quotidiennes de l’alimentation en électricité des clients seraient dûes à des dysfonctionnements du réseau gaz qui alimente les centrales thermiques d’Akournam et d’Alénakiri.
C’est une situation qui semble forcer l’existence dans le quotidien des Gabonais.
En effet, depuis un moment déjà, il ne se passe plus un jour sans que les populations du Grand Libreville soient obligées de subir des délestages intempestifs et inexpliqués de la part de la société détentrice du Monopole dans dans le secteur de l’eau et de l’électricité au Gabon. Une situation qui devient de plus en plus difficile à vivre pour les populations, surtout quand on mesure le degré de chaleur qui se dégage en ce moment dans la capitale Gabonaise et ses environs.

Cependant, aux dires de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), devenue près qu’un cauchemar pour ces clients, ces perturbations dans la déserte en électricité seraient dûes, en plus des dysfonctionnements du réseau gaz qui alimentant les centrales thermiques d’Akournam et d’Alénakiri, à l’indisponibilité, pour cause d’avarie, du câble électrique souterrain de 90 000 volts reliant le poste de répartition très haute tension de Bisségué au poste source d’Ambowé, qui fait transiter 30% de la charge totale du Grand Libreville.
Cependant, pour apporter une réponse concrète à cette gêne auprès de ses clients, la SEEG s’emploie en ce moment, avec le support des techniciens spécialisés, au remplacement de la portion du câble en défaut. De même, des démarches seraient en cours entre la SEEG et son fournisseur de gaz, pour un retour à la normale qui reste conditionné par la stabilité des approvisionnements en gaz sur le parc de la centrale thermique d’Owendo.
Des explications qui semblent désormais difficiles à acquiescer par les usagers, au regard de la fréquence et la pérennité de ces coupures d’électricité, quasiment devenues une marque déposée “made in SEEG”.
Dans tous les cas, la situation actuelle de ma SEEG, avec son incapacité à fournir de l’eau et l’électricité en permanence aux Gabonaises et aux Gabonais, devrait donner matière à réflexion au plus haut point du pays, soit pour renforcer ou renouveler des équipements de ladite société, soit pour penser à l’option de lui trouver un concurrent dans ses domaines d’action.