Autonomisation de la femme : l’organisation Gab Trotter vole au secours de la femme Gabonaise

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Hier, mardi 18 juin 2024, le Centre culturel français de Libreville(CCF) a servi de cadre au lancement du programme permis de conduire numérique pour plus de 480 femmes. Un programme piloté par l’organisation Gab Trotter,et financé dans le cadre du fonds FEF OSC 2024 de l’Ambassade de France au Gabon et à Sao Tomé-et-principe.

C’est un programme qui se présente comme un apport non négligeable à l’autonomisation de la femme.

En effet, le projet “permis de conduire numérique” mené par Gab Trotter, et largement financé par le fonds FEF OSC 2024 de l’Ambassade de France au Gabon et à Sao Tomé-et-principe a pour objectif de former, sur 15 mois, pas moins de 480 filles et femmes, dont l’âge varie entre 15 et 65 ans, à l’utilisation de l’outil informatique, internet et des médias.

Ainsi, à Libreville et Port-gentil, 60 filles et femmes bénéficieront d’une formation dans deux métiers du numérique, à savoir le E-commerce et courant faible.

À côté de cette formation, il est également prévu, pendant lesdits 15 mois, des sensibilisations sur les violences basées sur le genre, mais aussi le droit à la santé sexuelle et reproductive.

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En outre, il est mis en place un accompagnement psychologique dans le but d’aider ces femmes, qui seraient victimes conscientes ou inconscientes de violences basées sur le genre, de panser leurs blessures et de devenir à leurs tours des actrices de la lutte contre ces violences.

Anaïs Noll Mbina, assistante en maîtrise d’ouvrage du FEF-OSC de l’Ambassade de France, a tenu à rappeler, “l’Ambassade de France est engagée à côté du Gouvernement gabonais depuis 2022 pour appuyer les actions de la société civile impactant l’égalité des genres”, a-t-elle précisé.

Au sortir de ces formations, le destin de ces femmes pourrait devenir plus agréable car, selon Raïssa Massangré Riyogot, coordinatrice de Gab Trotter “ces femmes sont formées soit pour être auto-entrepreneurs, soit pour intégrer le monde professionnel. Car, nous essayons toujours de trouver les stages pour elles, et certaines ont la grâce d’être retenues”, a-t-elle expliqué.

Sur ce, il est important de rappeler que parmi les nombreux partenaires qui les accompagnent, il y a une PME qui met à disposition son espace et son parc informatique pour la formation de ces femmes.

Ce programme de Gab Trotter est donc une initiative salutaire, qui vise et pourrait parvenir à épauler le Gouvernement gabonais. Surtout à l’heure où plusieurs jeunes, tous sexes confondus, sont à la recherche permanente et active du travail, et même parfois sans aucune qualification.

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