Ogooué Ivindo : Makokou rythmée par des coupures intempestives d’électricité

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À Makokou, la capitale provinciale de l’Ogooué Ivindo, il se pose encore avec acuité le problème de la déserte en électricité de toute la ville. L’équipe locale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) éprouverait d’énormes difficultés et ferait une énorme gymnastique pour permettre à tous les quartiers de la ville de voir la lumière, chacun à son tour, avant de la perdre au profit d’un autre. Ainsi, les populations de certains quartiers auraient de l’électricité dans leurs ménages qu’environ 7 à 8 heures de temps contre 16 heures de temps d’obscurité par jour.

C’est la désolation totale à Makokou. Les populations vivent au quotidien sans électricité et n’auraient d’autres choix que le Supporter.

En effet, malgré la visite officielle du président de la transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema dans la province de l’Ogooué Ivindo, aucune amélioration n’a jusqu’alors été notée au niveau de la déserte en électricité de la ville par la SEEG. Comme depuis déjà plusieurs années, tous les quartiers de cette ville ne reçoivent pas de l’électricité au même moment.

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Pour à ce problème et permettre à tous d’être alimentés à un moment donné,  la SEEG aurait mis en place un système rotatif d’alimentation de la ville au quotidien. Du quartier central à la zone dite lycée, en passant par mbolo pour l’autre côté à Zouatab, la réalité est la même. Et comme  pouvait nous le dire M. Engonga M., à Makokou, chaque zone a son heure de lumière.

Ici, le courant vient et repart sans prévenir. Moi j’habite au quartier central. Lors qu’on dort avec la lumière, c’est qu’il ya des quartiers dans d’autres zone qui ont dormis dans l’obscurité. Pour celà, il faudrait s’attendre à ce qu’au réveil, notre tour de rester sans le courant arrive. C’est vraiment le quotidien ici.” nous a-t-il confié.

C’est donc une situation hautement désagréable et gênante, qui donne un mauvais arrière goût à la vie dans cette ville baignée par plusieurs courts d’eau dont l’ivindo, sur lequel un barrage pourrait bien être construit.

Rappelons que la ville de Makokou fait partie des rares villes et capitales provinciales du Gabon, pour lesquelles l’alimentation en électricité est encore faite via des groupes électrogènes, mais qui malheureusement ne fourniraient pas suffisamment d’énergie capable de d’alimentation tous les ménages ville.

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