Élection référendaire : le collège électoral convoqué le 16 novembre prochain
Après un an et quelques mois déjà parcouru dans cette période exceptionnelle, le Gabon demeure toujours focus et attaché aux délais qu’il s’est fixés pour le retour à l’ordre constitutionnel. En ce sens, les autorités en place continuent de tous mettre en œuvre pour conduire à son terme le processus de transition engagé depuis le 30 août 2023, et dont l’une des étapes cruciales est l’organisation du Référendum constitutionnel pour lequel, le Conseil des ministres présidé hier, jeudi 17 octobre 2024, par le président de la Transition, président de la République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a arrêté la date du 16 novembre prochain pour appeler les Gabonaises et des Gabonais aux urnes pour le OUI ou le NON.
Débutée depuis le 30 août 2023, à la suite de la prise du pouvoir par les militaires réunis autour du Général Brice Clotaire Oligui Nguema, président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), la Transition Gabonaise tire petitement vers son aboutissement. C’est à dire, vers un retour à l’ordre constitutionnel, à l’issue de l’organisation d’une élection présidentielle démocratique, transparente et apaisée.
En effet, hier jeudi 17 octobre 2024, le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a présidé un Conseil des ministres au palais du bord de mer. Au cours de celui-ci, le projet de la nouvelle Constitution a été entériné, et la date du 16 novembre choisie pour la convocation du collège électoral. Il s’agira donc pour les Gabonais d’aller voter pour l’approbation ou le rejet de cette nouvelle Constitution. “Le second décret convoque le collège électoral pour ce référendum. Ainsi, le Collège électoral est convoqué de ce fait le 16 novembre 2024”, a-t-on pu lire du communiqué final de ce Conseil des ministres.
Ainsi donc, l’organisation des élections étant désormais l’une des compétences affectées au Ministère de l’intérieur et de la sécurité, celui-ci devrait donc tout mettre en œuvre pour offrir aux Gabon une élection constitutionnelle digne de ses nouvelles ambitions démocratiques et des nouveaux défis qu’il s’est donnés de relever.
Ceci dit, le feu vert pourrait donc bientôt être donné aux uns et autres, qui mourraient d’envie de faire campagne pour le OUI ou le NON, de se mettre sur le terrain pour enfin faire leur prêche.