Chômage au Gabon : le MNCG et affiliés tirent la sonnette d’alarme et interpellent les autorités

Le samedi 19 octobre dernier, le Mouvement national des chômeurs du Gabon et affiliés a tenu un point de presse au sein de l’université Omar Bongo(UOB). Objectif, dresser un bilan des avancées obtenues depuis l’audience accordée par le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, le 8 août dernier 2024.

Ayant pour thème central la question du chômage au Gabon, la mobilisation autour de cette conférence de presse organisée, samedi 19 octobre dernier, par le Mouvement national des chômeurs du Gabon (MNCG) et affiliés était donc sans surprise. Car, bondée, la salle a  véritablement refusé du monde.

En effet, organisant cette sortie médiatique, il était question pour ces derniers de faire de point, à mis parcours, des avancées obtenues depuis l’audience qui leur avait été accordée par le Chef de l’État, le 8 août 2024.

En ce sens, plusieurs points ont donc été abordés, dont celui lié aux 1500 postes budgétaires octroyés à ces derniers dans le domaine de l’éducation nationale, celui des 887 dossiers déposés auprès du ministère de l’Éducation nationale et 792 auprès du ministère de la Santé, tous accompagnés d’accusés de réception, même si à ce jour, aucune suite concrète n’a toujours pas encore été donnée à ces dossiers.

Outre les points susmentionnés, d’autres promesses des autorités ont été mises sur la table, à l’instar des 2000 emplois promis dans les stations-services, sous l’égide du Programme National de Promotion de l’Emploi (PNPE), dont la direction générale a annoncé la mise en place d’un mécanisme consensuel pour débuter le processus de formation des demandeurs d’emplois qui devraient en bénéficier.

À celà, s’ajoute la question des 150 postes au sein de l’entreprise FOBERT, qui à ce jour, entretient malheureusement un silence assourdissant.

Quant-à la promesse de création de 50 épiceries, le MNCG et Affiliés attendent toujours sa concrétisation par les autorités.

Toutefois, il est important de souligner qu’en cette période de Transition, les autorités actuelles, bien que présentes sur plusieurs fronts pour tenter de trouver des solutions aux multiples problèmes que connait le pays, gagneraient à tendre l’oreille aux cris de détresse de ces pères et mères de familles, qui ne demandent qu’à trouver un emploi à fin, non seulement de prendre soin des leurs, mais surtout de participer à la construction de la nation gabonaise.