Mekambo: les enseignants bénévoles ont battu le bitume pour appeler à l’aide le Président de la Transition par rapport à leur précarité
Face à leur situation qui continue d’être précaire et n’augure aucune véritable lueur d’espoir, le Collectif des enseignants bénévoles de Mekambo, dans le département de la Zadie, province de l’Ogooué Ivindo, a organisé une marche pacifique hier, vendredi 24 janvier 2025 pour appeler le Président de la Transition à se saisir de leur dossier afin de leur permettre de sortir de la précarité dans laquelle les plonge le bénévolat depuis plusieurs années.
“Monsieur le Président, venez nous sauver…”
C’est avec une apparence de désespoir et de désolation que le porte-voix de ce Collectif des éducateurs bénévoles du bassin pédagogique de la Zadié a appelé à l’aide le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, afin qu’il donne des instructions à qui de droit pour la régularisation de la situation des enseignants bénévoles du Gabon en général, et ceux de Mekambo en particulier.
C’est sous le chaud soleil du vendredi 24 janvier 2025 qu’ils ont sillonné les rues de Mekambo dans le département de la Zadié, province de l’Ogooué Ivindo.
Pour la lecture de leur plaidoirie, ils ont marqué une pause au centre ville et pris place à la place de l’indépendance de la ville pour passer leur message. Un message qui d’ailleurs a susciter l’empathie et la compassion de l’assistance.
En effet, plusieurs mois après la session de formation organisée à l’endroit des enseignants bénévoles du Gabon par le Ministère de l’Education dans l’optique de les former et les faire prendre en charge par l’État, rien de concret ne semble se dessiner et le bout du tunnel semble toujours sombre pour eux. Car, disent-ils n’être toujours pas encore rentrés en possession de leurs postes budgétaires qui ailleurs, auraient pris d’autres horizons.
Cependant, avec un peu d’espoir que leur appel parvienne au Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, ces pères et mères de familles continueront de dormir ventres affamés.
