La question de la fermeture, tant attendue, de la décharge municipale de Mindoubé refait surface dans l’agenda gouvernemental. Réunis le mercredi 21 mai 2025, sous la houlette du ministre de l’Environnement, Mays Mouissi, les principaux acteurs institutionnels autour de cette problématique ont relancé les discussions sur ce dossier devenu l’emblématique des défis environnementaux du Grand-Libreville.
Autour de la table, le ministre de l’Habitat Ludovic Megne Ndong, des représentants du ministère de l’Intérieur ainsi que du gouvernorat de l’Estuaire ont uni leurs voix pour envisager une solution pratique et pérenne. En activité depuis plus de 40 ans, la décharge de Mindoubé cristallise les critiques pour son impact écologique et son inadéquation avec les ambitions de modernisation urbaine.
L’opérateur Clean Africa, en charge de la gestion du site, a dressé un état des lieux préoccupant. Son rapport souligne les risques croissants liés à la proximité de la décharge avec la rivière la Lowé, pointant des menaces sérieuses de pollution des eaux et des sols, ainsi qu’une saturation du site qui limite toute efficacité durable.
Cette réunion marque un tournant important vers la résolution de ce problème et l’expérimentation des nouvelles solutions beaucoup plus adaptées aux exigences de l’heure.
Cependant, si la volonté politique semble désormais affirmée, reste à savoir si des actions concrètes suivront rapidement pour fermer définitivement cette décharge vétuste et saturée, pour ouvrir la voie à une gestion des déchets plus responsable et respectueuse des règles et normes environnementales.
