Révolution de la Transparence : le Gabon Serre la vis sur les entreprises publiques
Une nouvelle ère s’ouvre pour les entreprises publiques gabonaises. À peine nommé, le ministre de l’Économie et de la Dette, Henri Claude Oyima affiche déjà ses priorités avec fermeté. Instaurer une véritable culture en matière de performance au sein du portefeuille étatique. Cette initiative vise à faire des entreprises publiques des moteurs de croissance, capables de répondre aux attentes économiques du pays.
Dans cette optique, un accent particulier sera mis sur la transparence et la reddition des comptes. Le Ministre entend imposer la publication régulière des états financiers des entreprises concernées. Une démarche inédite dans un environnement souvent critiqué pour son opacité.
Sans doute, cet envie de cultiver la transparence dans la gestion des ressources publiques pourrait permettre aux citoyens, investisseurs et partenaires institutionnels d’avoir une lecture claire sur la gestion des fonds publics.

Pour ce fait, il va donc sans dire que le renforcement des mécanismes de contrôle sera au cœur de cette stratégie. Des dispositifs plus rigoureux seront déployés pour surveiller l’utilisation des ressources, identifier les dysfonctionnements et prévenir les détournements. L’objectif clairement désigné étant le rétablissement de la confiance dans les institutions publiques et l’assainissement de la gouvernance.
Enfin, il faut retenir que dans cette perspective de culture de la transparence dans la gestion de la manne publique, le nouveau argentier gabonais n’oublie pas la mise en place d’un volet dissuasif, qui viendrait soutenir cette réforme ambitieuse. Aussi, prévoit-il des sanctions fermes contre toute dérive, qu’elle soit financière ou managériale.
Celui-ci est donc un signal fort envoyé aux dirigeants des entreprises publiques. L’ère de l’impunité étant déjà révolue, place est alors désormais à la rigueur et à l’efficacité.