L’Association Les Ailes de Bride a réagi fermement à une récente vidéo publiée par le créateur de contenus Dac-M, dans laquelle il affirme avoir reçu chez lui une jeune fille alors âgée de 16 ans, alors qu’il en avait 22. Pour l’association, ce récit présenté sur un ton léger revient à banaliser un comportement qualifié de « prédateur » envers une mineure et s’inscrit en contradiction avec les dispositions du Code de l’Enfant gabonais. Elle rappelle qu’un adulte n’a légalement aucun droit d’entretenir une relation avec une mineure et qu’un tel « consentement » n’a aucune valeur juridique.
Dans un communiqué, Les Ailes de Bride souligne qu’aucune anecdote, aucun humour et aucune notoriété ne peuvent justifier l’exposition publique d’une situation impliquant un enfant. L’organisation insiste sur la responsabilité morale et sociale des influenceurs, dont la visibilité ne peut, selon elle, servir de prétexte pour transformer la vulnérabilité d’une mineure en matière de divertissement. « Nous ne protégeons pas les adultes, nous ne protégeons pas les stars, nous protégeons les enfants », martèle l’association.
Face à ce qu’elle considère comme une atteinte grave, l’association exige le retrait immédiat de la vidéo et la présentation d’excuses publiques à l’endroit des familles, des mineurs et du peuple gabonais. À défaut, Les Ailes de Bride affirme qu’elle saisira la justice et les autorités compétentes. « Les enfants ne sont pas des divertissements », conclut-elle, rappelant son engagement à lutter sans relâche contre toute forme de banalisation d’abus envers les mineurs.
