[Société] Lundi 27 décembre: le début de la fin où, le gouvernement pourrait t-il s’agenouiller?
Depuis l’avènement de la COVID 19 au Gabon, le gouvernement de la République, pour, dit-il, lutter et protéger les populations contre cette pandémie, n’a cessé de prendre des mesures, parfois même, très invivables pour ces dernières. Cependant, ces mesures seraient devenues de plus en plus contraignantes depuis le début des campagnes de vaccination qui, dite volontaire au début est finalement rendue insidieusement obligatoire aujourd’hui. La dernière conférence de presse gouvernementale, en date, a bel et bien confirmé l’entrée en vigueur de toutes les mesures restrictives prévues pour le 15 dernier, avec pour conséquence le bouillonnement dans plusieurs secteurs d’activités, public, privé ou encore parapublic, à travers le pays. Ainsi, avec l’entrée en grève générale du SYNTEE+, SEERPAC, ONEP etc., l’on se demande si serait-on finalement arrivé au début de la fin de toutes ces embrouilles dont le gouvernement gabonais, « le père adoptif de la COVID 19 » en est le maître d’orchestre.

En effet, la COVID 19 devenue la superstar de toutes les maladies au Gabon, au regard de l’importance qui lui est accordée aujourd’hui et, de la place qu’elle occupe dans les débats quotidiens, aurait-elle finalement réussi à malmener les gouvernements gabonais, l’exécutif y compris? De leurs propres propos, avait-on appris que la vaccination contre cette « star » serait volontaire et avec un consentement éclairé. Aujourd’hui, on constate malheureusement un revirement à 90°, sans aucun argumentaire conséquent et capable d’accroître l’assentiment des populations pour cette dernière.
Ainsi, insidieusement, le gouvernement est parvenu, aujourd’hui, à rendre obligatoire le vaccin. Même quand ne l’affirme t’il pas, des consciences éclairées l’auraient comprises, avec le consentement éclairé qui est un engagement du citoyen à dédouaner le gouvernement et les fabricants de ce dernier (vaccin). D’où l’effervescence et la préparation des grèves dans des secteurs clés sur lesquels les gabonaises et des gabonais pourraient concentrer leurs espoirs pour faire réfléchir le gouvernement et l’amener à se ressaisir et penser à un rétropédalage.
Ce serait donc pour le 27 décembre prochain, le début de cette fin tant attendue par le gabonais lambda qui est celui qui subit le plus toutes ces mesures gouvernementales. Une grève générale annoncée dans le secteur du pétrole et des activités connexes, de Eau et de l’électricité du Gabon pourrait négativement impacter plusieurs autres secteurs d’activités si le gouvernement s’entêtait à poursuivre son projet, non prononcé, de la vaccination obligatoire de toutes les populations dites éligibles.

En effet, au regard de l’importance que revêtent les services et les produits issus de ces secteurs, l’on pourrait craindre des jours véritablement sombres pour les gabonais, bien que déjà habitués à l’obscurité imposée par dame SEEG, déjà incapable de satisfaire la clientèle pour laquelle jouit-il du monopole. Cette fois pourrait être pire, si celà durait plus longtemps que d’habitude car, sans eau ni électricité, la vie sera invivable. Aussi, avec un pied sur le frein à L’ONEP, ce serait les transports en commun qui prendraient un coup dont les premiers à en souffrir seraient naturellement les populations qui, empruntent ces moyens de déplacement au quotidien. De même, plusieurs villes à l’intérieur du pays pourrait vivre sans eau ni électricité sachant que plusieurs d’entre elles sont encore alimentées par des groupes électrogènes de la SEEG, fonctionnant à l’aide du gasoil dont la production et la disponibilité dépendent de ces travailleurs bientôt en grève. Toute la province de l’Ogooué ivindo pourrait être plongée dans le noir total car dépendant encore de l’ancien système d’alimentation par centrale multi groupes électrogènes.
Associé à tout ce qui précède, la grève des personnels des banques et des établissements de crédit pourrait être la totale. Le gouvernement, à ce niveau des choses, n’aurait qu’une seule voix à entendre, celle d’un pays qui se comprime, s’étouffe et pourrait exploser à la moindre petite étincelle.
À cette allure, des bonnes et vraies réflexions devraient être menées pour stabiliser le pays et l’épargner du pire car, des pays de rechange, il n’en existent pas pour des gabonais ayant à cœur et en commun l’amour pour ce Gabon.
OUN