Imposées par les autorités compétentes depuis plus de deux ans, au nom de la lutte contre la Covid-19, les mesures restrictives ont, officiellement et solennellement, été levées hier. L’annonce étant faite par le Président de la République, chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, lui-même, cela ne devrait souffrir d’aucune contestation. À cet instant, tous ceux ayant, de près ou de loin, participé à la gestion de la lutte contre cette pandémie devraient, d’ors et déjà, penser à comment rendre compte à qui de droit. À quand donc le bilan?
C’est la question que se pose beaucoup actuellement. A quand le bilan financier de la période du règne COVID-19 au Gabon ?
Pour ceux qui ont suivi, de bout en bout, cet épisode, la vérité serait que beaucoup d’argent à circulé. Des sorties, oui, mais surtout plusieurs entrées.
On a, durant cette période, pu voir la réception plusieurs dons, en nature, matériel comme en argent.
On a pu enregistrer des donations des particuliers, des entreprises, des pays amis du Gabon, et des organismes internationaux tels que le l’OMS, la Banque mondiale, la BAD etc.
Toutes ces entrées, chiffrées a hauteur de plusieurs milliards de nos Francs, ont assurément pu être répertoriées.
À cet effet, méritent t’elles d’être officiellement présentées à qui de droit, donc au peuple, au nom duquel ont-elles été reçues. Car, le peuple mérite de le savoir. Le peuple doit savoir qui l’ a assisté dans la difficulté et comment sa manne financière a-t-elle été gérée.
Demeurant dans l’esprit de l’appel au bilan, pour mieux comprendre comment a été géré l’argent engrangé pendant cette période de crise, on se souviendra qu’une enquête parlementaire avait été diligentée et bien menée. Seulement, les résultats de cette dernière n’avaient pas été officiellement et totalement rendues publiques par les députés. Ce, malgré les nombreuses sollicitations faites dernièrement par le COPIL citoyens et d’autres organisations de la société civile Gabonaise.
Dans tous les cas, l’heure du bilan est très attendue. Peut-être que le président de la République donnerait encore des instructions fermes au gouvernement à cet effet.
UNO
