Mekambo: presque pas d’électricité, ni de l’eau dans la ville depuis plus d’une semaine

Après, pres de cinq (05) mois sans problème d’électricité, grâce à l’installation d’un nouvel équipement à la centrale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), détachement de Mekambo, la ville est, depuis déjà plus d’une semaine, à nouveau plongée dans la privation, non seulement en électricité, mais aussi également en eau. 

Le calvaire est de retour à Mekambo, le chef lieu du département de la Zadié. Depuis plus d’une semaine déjà, les populations vivent quasiment sans électricité ni d’eau.

En effet, devenues presque des denrées rares à Mekambo, l’électricité et l’eau ne sont désormais servies aux populations qu’après 12 à 13h de temps. C’est à dire, à 18h pour être coupées à 6h du matin.

C’est donc là, le nouveau régime d’alimentation en électricité et en eau de la ville de Mekambo. Ce qui n’est toutefois sans conséquences au regard des plaintes des populations en général, et des commerçants en particulier, qui craignent le risque de se voir dans l’obligation de mettre à la poubelle leurs aliments surgelés vendus à leurs clients.

Ainsi, selon les informations recueillies par notre rédaction, ce problème d’alimentation, en eau et en électricité, de la ville de Mekambo aurait resurgi depuis l’interruption de la circulation sur l’axe Ovan-Makokou, dûe à l’effondrement des buses et la coupure de la route au point kilométrique 67 (PK 67) entre les deux ville susmentionnées.

Rappelons que Mekambo fait partie des communes et districts du Gabon, qui sont encore alimentés par des centrales, elles-mêmes alimentées par des groupes électrogènes fonctionnant avec du carburant.

En ce sens, la rupture d’approvisionnement en carburant entraîne automatiquement les coupures d’électricité, qui entraînent l’arrêt des machines de pompage d’eau.

Cependant, si tel est que ce retour au régime des coupures d’électricité et d’eau à Mekambo est du au manque de carburant, provoqué par la coupure de la route, ce problème pourrait bientôt connaître sa fin, d’autant plus que les travaux provisoires réalisés à l’endroit accidenté ont déjà permis de rétablir la circulation.