À Iboundji, dans le département de l’Ofoue Onoye, province de l’Ogooué-Lolo, l’électricité est absente depuis plusieurs jours déjà. Malgré l’existence d’une micro centrale hydroélectrique et d’un groupe électrogène à la disposition du détachement de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) dans cette partie du pays, l’électricité dans les ménages et la ville est devenue un véritable oiseau rare. Seuls quelques boutiquiers ont de la lumière via des minis groupes électrogènes personnels.
Malgré les affirmations faites et des assurances données par le Directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), à la chaîne de télévision nationale, Gabon première, lors du passage du ministère de l’énergie à l’émission “Les Grands dossiers”, les populations de cette contrée continuent de broyer le noir.
En effet, interrogé sur la question des délestages et du non fonctionnement de la centrale hydroélectrique d’Iboundji, le Directeur général de la SEEG avait affirmé et rassuré les téléspectateurs de ce que la situation aurait déjà été réglée. Si tel était le cas, on parlerait alors aujourd’hui d’une réparation approximative et provisoire. Car, quelques jours seulement après, la lumière s’est retirée et fait place à l’obscurité.
Selon des informations parvenues à notre rédaction, depuis près de cinq (5) jours, toute la ville est plongée dans le noir. Ce qui ne saurait être sans conséquences au regard de l’importance de cette ressource dans la société. Les ménages et les commerces rechignent à cause de la perte de leurs vivres frais et de leurs marchandises. Les administration locales ne fonctionneraient quasiment plus, les activités pédagogiques au lycée Paul Moukambi auraient-elles aussi pris du plomb dans l’aile.
Ce sont donc là, autant de dégâts collatéraux à cette situation liée à l’absence de l’électricité dans la ville. Une situation de mal-aisance que les agents de la SEEG du détachement d’Iboundji justifieraient par plusieurs raisons dont, la difficulté à obtenir l’une des pièces défectueuses au niveau des installations de la centrale hydroélectrique dont les travaux avaient été confiées, en 2012, à la société espagnole ECCIONA. Ladite pièce serait introuvable au Gabon, et difficile sur le marché à l’extérieur du pays.
Pour ce qui est de l’alimentation de la ville à l’aide du groupe électrogène, lui aussi vieux de plusieurs années, le problème résiderait dans le manque de carburant dont l’approvisionnement serait réndue difficile par le manque d’une route praticable ralliant la ville d’Iboundji à Koula-moutou.
Toutefois, les populations d’Iboundji restent attentives et en attente d’une solution concrète, et qui serait pérenne pour leur permettre d’oublier un temps soit peu cette phase sombre qui, en réalité, n’a que trop durée.
