ANBG : plusieurs agents suspendus pour nécessité d’enquête
Des sanctions du côté de l’Agence nationale des bourses du Gabon. Huit (8) agents de cette entité en charge de la gestion des bourses au Gabon ont été notifiés de leur suspension hier, jeudi 29 février 2024, via la note N°000014/PR/ANBG/DG, pour nécessité d’enquête. Il leur serait reproché un possible détournements des bourse via des cartes bancaires.
“Dans le cadre de la continuité du service public, et pour nécessité d’approfondissement des enquêtes par les services spéciaux, les responsables et personnels dont les noms figurent ci-dessous sont suspendus de leurs fonctions jusqu’à nouvel ordre.
Il s’agit de :
M. Likamba-Tsama Calvin, Directeur de la scolarité ;
– M. Moueley Aimé, chargé d’études ;
– M. ADAN-GBLENOU Mayandji Loïck Eklu Gagnon, chargé d’études ;
– M. Allogo Mintsa Christian Morgan, Gestionnaire courrier et Accueil senior ;

– M. Asseko Zoukoue Mathurin, Gestionnaire de Zone senior ;
– M. Moungala Mouboungou Damiani, Gestionnaire Zone senior;
– Mme. Bissongui Makita Raissa Andrea, Gestionnaire de Zone senior; et,
– Madame Bingouma Bounaghan Inès Cynthia, Gestionnaire Achat et de la Logistique senior.” a-t-on pu lire de la note d’information parvenue à notre rédaction.
selon notre confrère Gabonmediatimes, les 8 responsables et personnels suspendus à l’Agence nationale des bourses du Gabon seraient à l’origine d’une concussion et des magouilles qui auraient conduit au détournements des bourses via des cartes bancaires, mais aussi de se servir au Trésor public dans un compte de l’ANBG. Ils se serviraient des faux noms attribués à des étudiants fictifs au Gabon et à l’étranger pour se sucrer et se faire plein les poches.
C’est donc cette situation qui aurait conduit le Directeur Général de cette administration, le Pr. Ruphin Ndjambou d’y ouvrir une enquête.
Cependant, les responsables précités étant désormais suspendus, la mission a été assignée à la Direction des affaires financières (DAF) de récupérer, au plutard ce vendredi 1er mars 2024, les dossiers, les véhicules et les clés des bureaux.
Tout ceci, pour permettre, sans doute aux agents en charge de l’enquête de mener leur mission sans possibilité qu’une quelconque preuve ou trace ait été retirée.