Approvisionnement en eau potable à Libreville : Brice Clotaire Oligui Nguèma désobéit par les entreprises adjudicataires ?

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En octobre dernier, alors qu’il venait fraichement de prendre la tête du pays, le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema avait effectué le tour de Libreville, la capitale gabonaise, pour toucher du doigt l’état avancement de certains projets importants visant l’amélioration du quotidien des populations. C’est donc, lors de celle-ci (visite) qu’il avait ordonné à l’une des entreprises chinoises en charge des travaux d’alimentation et d’approvisionnement des populations en eau potable, de livrer le chantier au plutard fin février 2024.

Alors qu’on est au 04 mars 2024 aujourd’hui, on constate pour le regretter que plusieurs quartiers de Libreville n’ont toujours pas de l’eau au robinet. Ce qui, d’ailleurs, fait naitre un certain nombre d’interrogations quant-à l’autorité et au respect des orientations données par le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguèma.

En effet, tenant compte de la rigueur et la fermeté avec lesquelles le président de la Transition avait demandé à cette entreprise chinoise de livrer le chantier au plutard fin février 2024, pour que les populations aient de l’eau au robinet, il est donc incompréhensible et étonnant de constater que jusqu’à ce jour, lundi 04 mars 2024, plusieurs quartiers vivent encore le stresse dû au manque d’eau potable.

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Dites à l’entreprise que le président attend la fin du projet pour février 2024… On ne doit pas dépasser février. Les Gabonais dans les maisons attendent l’eau”, s’était exprimé le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, s’adressant à une interprète chinoise qui venait de lui dire que l’entreprise souhaitait livrer le chantier en mars 2024.

Au regard de ce qui précède, tout porterait à croire que la parole du Chef de l’État n’est nullement coercitive et contraignante pour cette entreprise, vu l’absence prolongée de l’eau potable robinet dans certains quartiers concernés par ce projet d’approvisionnement.

Toutefois, soulignons que ces travaux sont effectués par plusieurs sociétés chinoises dont Sinohydro dans le cadre du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL), financé par la Banque africaine de développement (BAD) pour un coût global de 200 millions d’UC (unité de compte), soit 77 milliards de francs CFA.

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