Société: les chômeurs réunis au sein du MNCG et affiliés appellent à la sagesse de Brice Clotaire Oligui Nguema pour l’attribution de 1000 postes budgétaires

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Les chômeurs du Gabon réunis au sein du Mouvement national des chômeurs du Gabon (MNCG) sont déterminés à faire entendre leur voix, mais de façon pacifique, auprès du président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce jeudi 04 avril 2024, ils ont tenu un point de presse à Libreville, en face du Tribunal de première instance. Plusieurs points ont constitué l’ordre du jours, parmi lesquels la sollicitation de 1000 postes budgétaires à leur profit, mais également la validation par le président de la Transition du projet sur les assises nationales contre le chômage.

Vue des membres du MNCG présents à la conférence de presse ©RD EMG

Si certains sont toujours embrigadés par l’esprit du “on va encore faire comment”, au moment où le pays est sur le point de prendre un tournant décisif de son histoire, le Mouvement national des chômeurs du Gabon (MNCG) ne compte pas manger de ce plat.

En effet, depuis plusieurs semaines, les membres dudit mouvement font des sorties médiatiques et pacifiques dans le but d’attirer l’attention du président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema sur leur situation sociale, qui est sans doute infernale et devient plus qu’inquiétante.

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C’est le cas du point de presse organisé ce jeudi 04 avril 2024, en face du tribunal de première instance de Libreville. Au cours de cette énième sortie, après celle d’il y’a quelques jours à la Primature chez le Premier ministre Raymond Ndong Sima, les représentants du MNCG et mouvements affiliés ont abordé plusieurs points dont la sollicitation auprès du président de la Transition de 1000 postes budgétaires à leur profit, et la validation du projet sur les assises nationales contre le chômage.

Pour ce qui est de la sollicitation de 1000 postes budgétaires, cela permettra aux chômeurs du Gabon réunis au sein du MNCG et mouvements affiliés de, non seulement servir leur pays le Gabon, mais également leur permettre de vivre de façon descente. Car, selon le Porte-parole du mouvement, plusieurs parmi eux viennent des familles en situation de précarité. “au sein du MNCG et mouvements affiliés, nous sommes des enfants des paysans, des techniciens de surface, des vendeurs des petits étales dans les marchés. Nous venons des quatre coins du Gabon, en étant parfois les premiers de nos familles à mettre pieds en ville. Pour d’autres les parents sont presque mourants, n’ayant pas le soutien de leurs enfants pour qui, ils se sont battus en faisant des petits boulots, l’agriculture vivrière pour les envoyer à l’école, et à qui le chômage est imposé”, a déclaré Céline Biyé, Porte-parole du Mouvement.

En ce qui concerne le second  point en rapport avec l’organisation des assises nationales contre le chômage, le projet à pour objectif de permettre aux chômeurs de participer à la construction et à la prise des décisions dans le pays.

Ainsi donc, au regard de la situation actuelle du pays, au moment où les autorités de la Transition militent pour redonner la dignité aux Gabonais, et nationaliser les emplois, les Gouvernants feraient mieux de tendre l’oreille vers les cris de ces jeunes qui ne demandent qu’à servir leur pays, qui d’ailleurs, les a envoyés à l’école.

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