Bourses d’études: à la belle étoile, les nouveaux étudiants Gabonais en Afrique du Sud squattent les locaux de l’Ambassade

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En Afrique du Sud pour des raisons d’études depuis janvier 2024, les nouveaux étudiants Gabonais envoyés par l’État sont dans une impasse totale et ne savent plus à quel saint se vouer. Sans bourses d’études depuis leur arrivée en terre sud-africaine, ces jeunes Gabonais éprouvent, depuis plusieurs mois déjà, des difficultés dans leurs familles d’accueil et sont depuis hier, lundi 15 avril 2024, à la belle étoile.

Financièrement essoufflée ou manque de volonté de la part de ses responsables? Difficile de répondre pour le moment avec exactitude à cette interrogation au regard de l’opacité dans la gestion et le manque de communication dont fait montre l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG).

Mais ce qui est sûr, c’est qu’à l’heure actuelle, cette entité en charge de la gestion des bourses d’études en République Gabonaise n’a toujours pas encore payé les bourses à plusieurs étudiants Gabonais poursuivant leurs cursus universitaire, tant sur le terrain national qu’à l’étranger.

C’est le cas des nouveaux étudiants Gabonais envoyés par l’État cette année en Afrique du Sud, pour poursuivre leurs études et revenir servir la nation. En effet, depuis leur arrivée en Afrique du Sud au mois de janvier 2024, ces derniers ne sont toujours pas rentrés en possession de leurs allocations d’études, leur permettant de régler leurs charges locatives et leur scolarité.

Résultat de course, ils sont à la belle étoile depuis hier, lundi 15 avril 2024. Car, incapables actuellement de payer les charges d’ordre locatifs et scolaires. Selon certains parmi eux contactés par notre rédaction, ils ont réussi à rallier l’Ambassade du Gabon en Afrique du Sud hier, où certains d’entre eux auraient même dormi à même le sol.

Depuis janvier que nous sommes ici, on n’a pas de bourses d’études. Quatre mois après, nous ne savons plus comment payer certaines charges dans nos familles d’accueil, et même à l’école. Depuis hier, lundi 15 avril 2024, nous dormons dans une pièce à l’Ambassade”, nous a expliqué un parmi eux au téléphone.

Cependant, à l’heure où le Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI) prône pour la restauration de la dignité des Gabonais et l’excellence scolaire, le Gouvernement gagnerait à regarder de plus prêt cette situation afin que ces jeunes étudiants, qui sont en terres étrangères, très l’on de leurs parents, puissent entrer en possession de leurs bourses d’études et que leur scolarité soit également payée. Car, l’excellence tant recherché et la réussite dans les études passent aussi par le respect des engagements pris par l’État vis-à-vis de ses citoyens.

Vivement que cet élément de presse parvienne aux autorités et administrations concernées pour qu’une solution diligente et pérenne y soit trouvée.

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