La Commune d’Onga, dans le département de la Djoué, province du Haut-Ogooué, aura bientôt un collège d’enseignement secondaire, qui sera d’ailleurs le tout premier de son histoire. Financé par l’État Gabonais via le Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI), cet établissement scolaire qui devrait être livré dès la prochaine rentrée, sera un ouf de soulagement pour, non seulement les apprenants, mais également leurs parents.
La joie est désormais perceptible sur les visages des filles et fils du département de la Djoué dont le chef-lieu est la Commune d’Onga. Une joie qui résulte du fait que d’ici à la rentrée des classes 2024-2025, un établissement d’enseignement secondaire devra être livré, et tout fin prêt pour accueillir les élèves de la localité allant de la 6e en 3e.
En effet, à l’initiative du CTRI dirigé par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, une entreprise Gabonaise a été commise pour offrir à la commune d’Onga le tout premier établissement secondaire de son histoire. Celui-ci sera construit sur un espace d’une superficie de deux(2) hectares et devrait être opérationnel dès la rentrée prochaine.
Longtemps rêvé par les fils et filles de cette partie Gabon, la réalisation de ce projet sera véritablement un gain et une raison pour ces derniers d’apprécier le bien-fondé de l’arrivée au pouvoir du CTRI, grâce à qui les enfants d’Onga pourront désormais poursuivre leurs études secondaires sur-place, avec leurs parents, sans plus nécessairement penser à émigrés vers Akieni pour apprendre.
Comme l’a souligné Brice Liviu Eyinga, fils de localité, quand les enfants allaient à Akieni, “la souffrance des enfants était la souffrance des parents”. Ceci dit, avoir un collège surplace va donc soulager, non seulement les apprenants, mais aussi leurs parents qui parfois peinent à les envoyer à Akieni y prendre, à cause du manque de moyens financiers.
Notons qu’au cours d’une cérémonie traditionnelle, les auxiliaires de commandements et autres notables de la localité ont procédé à un rituel pour la purification de l’espace devant abriter cette construction. Ce, après avoir assisté à la présentation officielle de la maquette dudit C.E.S.