La rentrée des classes, entamée le 1er septembre dernier au Gabon, marque aussi le retour d’un sempiternel et épineux problème. Les embouteillages monstres dans la capitale, Libreville. Chaque matin, des files interminables de véhicules ralentissent la circulation dans les grands carrefours, paralysant ainsi les usagers. Du rond point de Nzeng-Ayong, à Fin Goudron, en passant par Charbonnage et le rond-point de la Démocratie, pour ne citer que ceux-là, la difficulté est la même. Même les zones périphériques, comme les PK, ne sont pas épargnées. Ce qui rend les trajets domicile-école-travail particulièrement éprouvants pour les parents, élèves et usagers de la route.
Ce phénomène ne se limite pas aux heures matinales. Les heures de pointe de la journée restent, elles aussi, saturées. Des bouchons persistants ont même été observés hier dimanche 07 septembre, notamment dans la zone dite PK 12.
Pour de nombreux automobilistes, ces ralentissements chroniques seraient liés aux travaux engagés sur certains axes, notamment celui reliant le rond-point Nzeng-Ayong à la mairie éponyme, où la circulation reste chaotique. Une situation qui complique considérablement le quotidien des milliers de Gabonais, déjà mis à l’épreuve par la reprise des activités scolaires pour les uns, et professionnelles pour les autres.
Face à ce constat, les critiques se tournent vers les autorités compétentes. En effet, beaucoup s’interrogent sur la gestion et le calendrier des chantiers routiers, dont la durée semble mal adaptée aux périodes de forte affluence comme la rentrée scolaire. Le manque de planification et de coordination entre les services concernés accentue une problématique qui revient, année après année, sans solution durable.
Respecter la durée des travaux, mettre en place des itinéraires alternatives et améliorer la fluidité de la circulation devraient être des priorités pour éviter que la mobilité urbaine ne devienne un obstacle quotidien à la vie des Librevillois.
