Ce qui devait être un simple moment de détente entre amis s’est transformé en tragédie à Port-Gentil. Le dimanche 19 octobre, deux jeunes hommes, Pierre Azogba, 23 ans, et David Maviogui, 19 ans, ont trouvé la mort, emportés par un courant marin d’une violence redoutable à la plage de Sogara. Leur amie de 17 ans, Megneni, a pu être sauvée in extremis grâce à la bravoure de quelques témoins présents sur les lieux.
Ce drame met une nouvelle fois en lumière la dangerosité de ce site balnéaire pourtant bien connu des habitants. Selon plusieurs témoins, les victimes ne savaient pas nager et se seraient aventurées au-delà de la zone sûre. Les sapeurs-pompiers, alertés trop tard, n’ont pu que constater le pire. Riverains et familles pleurent ces vies fauchées, tandis que les habitants dénoncent une situation récurrente « Ce n’est pas la première fois qu’un accident mortel survient ici », déplore un témoin, rappelant l’absence de dispositifs de sécurité.
Alors que les autorités annoncent l’ouverture d’une enquête, la population appelle à des mesures urgentes, panneaux d’interdiction, surveillance accrue, campagnes de sensibilisation. En attendant, la plage de Sogara reste un lieu où le plaisir de se baigner flirte dangereusement avec la mort, symbole amer d’un manque criant de prévention et de responsabilité collective.
