[Fait-divers] Gabon: un nouveau né kidnappé au CHU de Libreville
Un nouveau a été kidnappé au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville, le jeudi 02 décembre dernier. Il s’agit du bébé d’une jeune dame la trentaine révolue. Cette fillette d’un jour seulement, après sa naissance, a été été enlevé de l’affection de sa mère par une dame qui, pourtant, a aidé cette dernière, en la conduisant à l’hôpital, dans la nuit, après un accouchement à domicile. La kidnappeuse est donc passée d’une action louable à une action passive de sanctions pénales.
Nous vous livrons donc, ci-dessous, le communiqué publié par le CHUL, l’institution sanitaire dans laquelle ce malheureux événement a eu lieu, à ce sujet.

<< Jeudi 2 décembre 2021, à la suite d’un accouchement à domicile, dame OYE ENGONGAH, 34 ans, s’est présentée à la maternité du CHUL, à 4h du matin précisément.
Après les soins d’usage, elle a été installée avec son bébé – une fille- dans une chambre de la maternité A.
Elle est accompagnée d’une dame, qu’elle présente aux sages-femmes et à sa voisine de chambre comme sa tante.

L’accouchement à domicile s’étant effectué sans aucune complication, l’équipe médicale décide de la sortie de dame OYE ENGONGAH, samedi 4 décembre à midi.
Samedi, à l’heure dite, l’intéressée confie tout naturellement la garde de son bébé à sa tante pour aller régler les formalités de sa sortie de l’hôpital.
C’est à cet instant que, profitant de ce que personne ne se doute absolument de rien du tout, la « fameuse tante » décidé de fondre dans la nature avec le bébé.
Dame OYE ENGONGAH ayant donné l’alerte à son retour, les premières recherches au sein de la maternité, de l’hôpital et dans les environs resteront hélas infructueuses.
Semblant être dans la panique et le désarroi, dame OYE ENGONGAH dira par la suite, au grand étonnement des équipes médicales et de sa voisine de chambre, que la rapteuse – pourtant préalablement présentée comme sa tante- lui était totalement inconnue.
Propos qu’elle a réitérés, ce dimanche 5 décembre, au cours d’une réunion tenue au Cabinet du Directeur Général du CHUL, en présence des services de Police et de Justice qui ont ouvert une enquête pour la manifestation de la vérité.>>
A croire que ce phénomène de kidnapping d’enfants ne s’est jamais éloigné de l’environnement gabonais.