[Société] Pénurie de taxi à Libreville: la Mairie serait à l’origine 

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Libreville, la capitale gabonaise, connaît quelques difficultés de taxi. Depuis deux à trois jours, emprunter un taxi devient plus que compliqué dans la ville des esclaves libérés, dû à la baisse du nombre de taxi actuellement en circulation dans la ville. Beaucoup d’entre eux étant parqués et faisant la queue pour l’obtention d’un numéro d’identification à coller aux portières, à la demande de la mairie de Libreville qui procède au contrôle spécifique de ces derniers sur les taxi en circulation. Seulement, l’hôtel de ville semblerait ne pas faciliter l’obtention de ces numéros de portières au taximen. La pénurie et l’augmentation du prix des mises en sont donc des conséquences directes de cette situation.

Image d’illustration du lancement d’une des précédentes campagnes de collage des numéros de portières sur les taxis/ image illustrative

Plusieurs taximen qui pratiquent le transport urbain dans Libreville et ses environs sont actuellement en pause et font les pieds et des mains pour s’acheter leurs numéros de portières, afin de travailler en toute légalité et sans trop d’embrouilles.

Mais, il appert qu’il n’est malheureusement pas facile d’obtenir actuellement un numéro de portières dans les délais à cause du trop plein de tracasseries autour.

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Selon des informations recueillies auprès des intéressés, le protocole qui est mis en place, par les agents de la mairie affectés aux missions rôdant la vente et le collage de ces numéros d’identification, est embêtant. Ces derniers joueraient le tout pour le tout pour se faire soudoyer avant de procéder au collage des numéros.

C’est actuellement compliqué pour nous les taximen. On nous demande de payer les numéros de portières, c’est normal, nous l’acceptons, mais leurs agents nous en demandent un peu trop. En plus de payer le prix du numéro, ils demandent encore de payer 20.000 FCFA avant de les coller sur les deux portières avant. On trouve tout cet argent où ?” nous a expliqué M. Karim Bâ, tout exaspéré.

À noter que l’achat des numéros de portières se fait une fois l’année, au prix annuel de 500.000 FCFA.

Vivement que les responsables municipaux gèrent urgemment cette situation afin de normaliser les choses. Car, dans tout ça, c’est le citoyen lambda, qui emprunte tous les jours ce moyen de transport, qui en expérimente les conséquences.

UNO

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