Suspension du trafic ferroviaire : l’eau minérale Andza va nous manquer

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La suspension du trafic ferroviaire, occasionnée par l’endommagement des rails de la Société Setrag, impacte déjà assez fort et négativement les populations gabonaises dans leur quotidien, et dans plusieurs secteurs. Après la pénurie en carburant et en gaz butane dont sont victimes les populations des provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo, le tour est à l’approvisionnement en eau minérale Andza de subir des perturbations, telqu’annoncé par la société productrice basée à Leconi, dans le département des plateaux.

Une vue des packs d’eau Andza

C’est par le canal d’un communiqué que la Direction générale de la Société des boissons de Leconi (Soboleco) a rendu publique l’information y relative.

Selon ledit communiqué, l’approvisionnement en eau minérale Andza subirait des perturbations sur l’étendue du territoire national, à cause de l’endommagement des rails de la Setrag, non loin de la gare d’Ofoué, suite à un éboulement de terre.

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l’interruption du trafic ferroviaire perturbera l’approvisionnement normal du marché pendant une durée indéterminée. Dans ce contexte, des ruptures de stocks de votre eau minérale préférée, Andza, sont envisageables…” à t-on pu relever du communiqué.

Cependant, la situation n’étant, à ce jour, toujours pas résolue, et la circulation des trains n’étant pas encore rétablie, malgré le lancement avec diligence des travaux de remise au point de rails, qui sont en cours, il est clair que de perturbations dans l’approvisionnement de produits du type andza et autres, venant des provinces à forte dépendance au chemin de fer se feront ressentir.

Tout en espérant que la solution palliative annoncée par le Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, qui consiste à faire intervenir les forces de l’ordre et de défense dans la crise soit viable et produise de résultats plus ou moins satisfaisants, il est fortement souhaité que les rails endommagés soient rapidement et bien réparés dans les délais raisonnables, afin d’éviter d’autres désagréments, en plus de ceux que subissent déjà les populations et même, des entreprises dépendantes de Setrag pour le transport de leurs marchandises. C’est le cas de Comilog, la Nouvelle Gabon Minig, la société équatoriale des mines (SEM), etc.

CWO

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