Vie chère au Gabon : les populations confrontées à l’augmentation du prix d’huile et du sucre sur le marché
Alors que les Assises nationales de lutte contre la vie chère au Gabon ont pris fin il y a des semaines en arrière, les prix de certains produits de première nécessité ont, contre toute attente, augmenté sur le marché. Ce qui, sans doute, semble attiser la colère de populations sur la toile depuis quelques jours, en prenant pour exemple le paquet de sucre, qui est passé de 850 à 1100 francs CFA, et le litre d’huile raffinée qui lui, est passé de 1000 francs CFA à 1500 francs CFA chez certains boutiquiers des quartiers populaires.
Plusieurs semaines après les Assises nationales de lutte contre la cherté de la vie Gabon, la réalité vécue par les populations sur le terrain reflète un tout autre visage. L’objectif visé par ces assises annoncées à grandes pompes semble loin d’être atteint.
En effet, dans certaines grandes surfaces et boutiquiers des quartiers de la capitale gabonaise, Libreville, les prix de certains produits de première nécessité ont augmenté de façon à pénaliser les consommateurs. Ces derniers étant désormais largement au-dessus du panier de la ménagère.

C’est le cas du prix du paquet de sucre, qui a augmenté de 250 francs CFA et coûte désormais 1100 francs CFA, contre 850 francs CFA il y a des semaines en arrière.
Le litre d’huile raffinée, quant-à lui, a aussi fait un pas en avant, en augmentant de 500 francs CFA. De 1000 à 1100 FCFA, il ya un moment, le litre d’huile raffinée coûte désormais 1500 francs CFA.
Sans doute, on assiste là à une flambée de prix qui inquiète les populations au vu et au su des autorités, qui pourtant semblaient s’en inquiéter, en créant même un ministère dédié à la lutte contre la vie chère.
Ce qui ne laissent pas indifférents certains consommateurs, qui pensent d’ailleurs que cette augmentation de prix serait entretenue par les gouvernants eux-mêmes, au regard de leur insensibilité et leur incapacité à gérer la situation.
Toutefois, au moment où le pouvoir en place aspire à briguer un troisième mandat à la tête du pays, avec en tête d’affiche le président de la République actuel, Ali Bongo Ondimba, le gouvernement de la République, majoritairement composé de ses partisans politiques, gagnerait à mettre les bouchées doubles pour réussir cette lutte contre la vie chère au Gabon, afin d’améliorer les conditions de vie des populations, qui semblent être leurs “chouchoux” lors des scrutins électoraux, et pour qui sont-ils censés travailler.