Patrimoine hôtelier de l’État : le Radisson Blu et le Re-Ndama rachetés à 26 milliards de FCFA par Abdoul Océni Ossa?
Dans le cadre du recensement du patrimoine hôtelier de l’État Gabonais, sur instructions du président de la Transition Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, le ministre du Tourisme, Pascal Ngowet, a effectué une sortie de terrain hier, mardi 24 octobre 2023. De celle-ci, il ressort que les hôtels Radisson Blu et le Ré-Ndama, autrefois appartenant à l’État Gabonais, seraient devenus des propriétés de Wally hôtel, dont Abdoul Océni Ossa est le Président directeur général et actionnaire.
Jadis propriétés de l’État Gabonais, ces établissements hôteliers de haut standing et possédant des titres fonciers au nom de l’État Gabonais, notamment le Radisson Blu et le Ré-Ndama, lui auraient finalement été subtilement dérobés par un groupe d’individus qui appartenaient au cercle décisionnel de l’ancien président Ali Bongo Ondimba. Notamment un des fils Océni, un certain Cédric Ratanga et l’épouse de Noureddine Bongo Valentin.
Selon des informations recueillies par les services du ministère du Tourisme autour des biens hôteliers de l’État Gabon, une société au nom de Wally hôtel, dont Abdoul Océni Ossa est le PDG, aurait racheté ces établissements à l’État pour une enveloppe globale de 26 milliards de francs CFA.

Mais, aux dires de certaines indiscrétions, cette société acquéreur serait la propriété de madame Noureddine Bongo Valentin née Bollard, qui en aurait fait d’Abdoul Océni Ossa le Président directeur général (PDG) et un des actionnaires.
Selon certaines sources, Wally hôtel est une société du “club Valentin/Océni”, qui serait devenue une autre Delta synergie si le régime Ali Bongo-PDG avait à nouveau réussi son hold-up électoral le 30 août dernier.
En effet, ayant pour objectif de prendre possession et d’engloutir plus de structures hôtelières et autres sociétés de l’État, l’équipe du club “Valentin/Océni” avait pour stratégie, la mise en faillite et en ruine des entreprises de l’État pour ensuite les reprendre à son compte. Ce serait d’ailleurs ce par quoi serait passée la Société d’énergie et d’eau du Gabon(SEEG), si les choses étaient restées en l’état, et sous le contrôle des “collégiens du bord de mer”.
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