Au Gabon, plusieurs débits de boissons et autres espaces commerciaux sont ouverts au public sans aucun lieu d’aisance pour leurs clients. Une malheureuse réalité qui met en mal la clientèle, qui parfois est obligée de sortir du débit de boissons pour aller se mettre à l’aise en plein air, ou encore se mettre à la recherche urgente d’“un toilette de fortune” pour se libérer. Ce qui, non seulement les mettrait en danger, créerait une gêne, mais aussi, pourrait favoriser la pollution de la nature.
À l’heure ou le Délégué spécial de la commune de Libreville prône pour une ville propre, certains détenteurs de bistrots semblent ramer à contre courant de cette volonté. On pense notamment à certains propriétaires des débits de boissons implantés dans les quartiers populaires de Libreville, et même, quelques fois ceux des endroits dits chics.
En effet, plusieurs bars et snacks bars implantés dans la capitale gabonaise manquent de lieux d’aisance. S’ils ne sont pas hors service, ils sont sales ou encore inexistants. Une situation très gênante qui devrait amener les autorités compétentes à prendre des mesures coercitives pour contraindre les tenanciers de ces lieux ouverts au public de penser à disposer de ces espaces d’aisance pour leur clientèle.
Car, à cause de ce manque, d’aucuns s’exposent même au braquage lors des sorties nocturnes dans des bars et snacks bar sans commodités.
Une réalité difficile à vivre et à concevoir, surtout quand on sait que des agents de la Mairie et/ ou du service d’hygiène font souvent des contrôles dans endroits commerciaux.
Doit-on penser que lors de ces contrôles, ces agents font face à des peaux de vin, qui les rendraient aveugles en ce qui concerne la vérification de ces lieux d’aisance qui, non seulement doivent exister, mais aussi, doivent être gardés propres pour assurer la sécurité sanitaire des clients?
Toutefois, face à une telle situation, les autorités municipales devraient jeter un regard affûté dans ce secteur d’activité, afin de permettre aux populations qui fréquentent ces endroits d’aller au petit coin en toute sécurité et en toute quiétude, sans crainte le risque de se choper une infection, ou encore de se faire braquer pour ceux qui sortent pour se soulager en plein air.
