Journée internationale des infirmiers : l’ANGIDE, section Lebombi Leyou, pour une réappropriation du serment d’infirmier et une conscience professionnelle active
Le 12 mai de chaque année, la communauté mondiale célèbre la Journée internationale des infirmiers. Une commémoration faite pour célébrer la mémoire de la pionnière de la profession infirmière, notamment Florence Ninghtingale. Une avant-gardiste de ladite profession, née le 12 mai 1820 en Italie. Pour cette année 2024, la communauté gabonaise n’est pas restée en marge. Un événement d’échange, de réflexion et de réappropriation du serment infirmier a été organisé samedi 17 mai 2024 à Mounana, dans la province du Haut Ogooué, département de la Lebombi Leyou, sous la bannière de la section départementale de l’Association nationale gabonaise des infirmiers et étudiants(ANGIDE).
Organisé sous le thème, “la place de l’infirmière dans le processus des soins aux parents”, cette Journée célébrée en différée dans le département de Lebombi Leyou, précisément à Mounana le 17 mai dernier, avait entre autres pour objectifs de rappeler à chaque infirmier et infirmière son rôle dans la chaîne de prise en charge des patients, mais également amener les autorités et les populations à comprendre que l’infirmier n’est pas le DIEU de l’hôpital. Car, son champ d’action est tout aussi limité. Pire encore, quand ses conditions de vie et de travail ne sont pas optimisées.
Aussi, la célébration de la journée internationale des infirmiers à Mounana visait la conscientisation du personnel infirmier quant-à l’importance de respecter le serment prêté, et de travailler avec amour, passion et dévotion. Car, être infirmier est d’abord et avant tout une question de vocation.
Ainsi, menée des mains de maître par le responsable départemental de l’ANGIDE, l’infirmier accoucheur Thibault Kouka, cette retrouvaille corporatiste fût donc une session d’échange, de réflexion et de réappropriation du Serment d’infirmier de Florence Ninghtingale, qui a vu la présence de nombreux infirmiers diplômés et des étudiants en soins infirmiers de Moanda, Mounana et les environs, réunis le samedi 17 Mai 2024 dans l’enceinte du Centre médical de Mounana. Ce, en présence des autorités Politico-administratives et militaires, dont Messieurs le Sous-préfet du district de Mounana, le Délégué spécial en charge de cette Commune, et une représentation du commissariat de Police.


Pour la circonstance, trois principales interventions ont été enregistrées, notamment celle de Mme. Mbata Irène, représentant le corps infirmier, celui du Sous préfet du district de Mounana, et celui du Délégué spécial de la commune.
Pour la première citée, “l’infirmier est le compagnon le plus proche du patient. Elle écoute ses besoins, ses confidences, et partage ses joies et ses peines. Mais pourtant, les infirmiers sont parfois mal considérés et sont abandonnés sans formations continues ni décoration”.
Le Délégué spécial en charge de la commune de Mounana, M. Ndjossima Albain quant-à lui a déclaré que “Les infirmiers jouent un rôle essentiel dans la prise en charge des patients. Pour cela, il reste et restera ouvert aux suggestions et sollicitations de cette corporation pour le bien des populations-patientes”.
Pour le sous préfet du district, “la présence de l’infirmier à son poste, souriant, respectant les normes d’accueil et de déontologie emmène à considérer que l’infirmier est le premier médicaments à l’hôpital”. Une assertion toutefois vraie au regard du rôle avant-gardiste que joue ce personnel soignant dans le processus de prise en charge des patients.
Ainsi donc, ce personnel soignant a, en droite ligne avec les objectifs de cette journée, offert au public des exposés sur l’accueil en milieu hospitalier, l’importance de la vaccination, la tuberculose, le paludisme et ses modes de diagnostics, avant de lui faire bénéficier des examens gratuits de goutte épaisse, de frottis sanguin, et de tests rapides pour ce qui est du paludisme, mais également du dépistage de la tuberculose.

Comme résultats, ce sont plusieurs cas de paludisme qui ont été diagnostiqués et référer au service compétant pour une prise en charge optimale.
Très bon reportage,belles analyses
L’infirmier mérite les bonnes conditions de travail et de vie pour rendre optimal son rendement en milieu hospitalier
Merci à vous pour le travail que vous abattez auprès des malades.