[Fait divers] Machettes, pelles, agressions : le calvaire d’Otchouna Lynece Grâce sous la tyrannie de son oncle

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Cet oncle (que notre Rédaction a tenté de joindre sans succès), en usant de ses relations au sein du parquet de Libreville, chercherait à l’expulser de ce terrain ancestral. Une situation d’autant plus révoltante qu’Otchouna Lynece Grâce a pris soin de bâtir sa maison sur ce lieu chargé d’histoire familiale. Face à cette injustice, toutes ses démarches auprès des autorités compétentes ont échoué, les tentatives de médiation étant systématiquement vouées à l’échec.

Vue d’une convocation fraîchement reçue par Otchouna Lynece Grâce

Le calvaire de cette mère de famille a atteint son paroxysme lorsque, malgré son statut de victime, elle a été gardée à vue pendant trois jours dans un commissariat local, sans explication valable, mais par le fait d’arrangements entre forces de l’ordre et son oncle. Pendant ce temps, les violences se sont intensifiées. Otchouna Lynece Grâce est régulièrement confrontée à des injures publiques, des menaces à peine voilées et des agressions verbales et physiques. Les armes blanches – machettes, couteaux et pelles – sont devenues les instruments de terreur utilisés pour la harceler, la faire taire et l’intimider, selon ses témoignages.

Vue d’une plainte formulée par la plaignante

Cette situation ne manque pas de graves répercussions sur ses enfants, qui sont profondément affectés par la violence dont leur mère est la cible. Le plus marquant des événements reste l’enlèvement de sa fille de neuf ans. Cette dernière a été emmenée par des policiers en plein milieu de la journée, à la sortie de son école, et placée de force dans un camion, sans motif apparent. Un acte qui a traumatisé l’enfant et exacerbé la détresse psychologique de cette famille, déjà mise à rude épreuve.

À ce jour, Otchouna Lynece Grâce continue de subir cette situation dramatique, sans que les autorités ne parviennent à lui apporter la protection nécessaire. Sa résilience face à cette injustice appelle surtout à une intervention urgente pour que cesse cette spirale de violence et d’abus, tant pour elle que pour ses enfants.

Doit-on attendre le pire avant d’agir? La question est posée.

 

A/ Kongossanews

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