Insalubrité à Libreville : l’incivisme des populations à l’origine de plusieurs maux
Alors que les autorités municipales de la ville de Libreville, capitale gabonaise, mettent des bouchées doubles pour conduire la ville vers l’éradication totale du phénomène de l’insalubrité, on constate malheureusement, pour le regretter, qu’ils y a encore citoyens qui ne ménagent aucun effort pour saper ces actions des autorités, en posant des actes d’incivisme. Dans certains quartiers de la Commune-Capitale par exemple, malgré les signalisations avec la mention “interdiction de jeter les ordures”, qui font de certains espaces publics des endroits potentiellement salubres, on observe malheureusement des montagnes de déchets qui ne cessent de s’accroître au point de mettre en péril la santé d’autres habitants, et d’en devenir une question de santé publique.
La constatation

À Libreville, il est récurrent de voir les devantures de certains établissements scolaires et des carrefours parfois “peintes”aux couleurs des ordures ménagères en montagnes par les habitants environnants. Ce, malgré les interdictions exprimées par des mentions et panneaux “interdiction de jeter les ordures ici” et le programme de dépôt et de ramassage des ordures établi par la municipalité de la ville et les entreprises partenaires.
C’est donc là, un état de fait qui décrit au mieux le degré d’incivisme dont font montrent certains citoyens qui, malgré les efforts des autorités compétentes dans ce secteur, ne veulent pas emboîter le pas. C’est le cas d’une école située non loin du collège Georges Mabignath, où, bien qu’ayant un panneau bien visible portant la mention “Pour la santé de nos enfants, il est formellement interdit de déposer les ordures sur ce site”, les populations environnantes continuent d’y poser leurs déchets san crainte aucune.
Le même cas de figure est également observable au carrefour du quartier Fin Goudron, dans le 6e arrondissement de Libreville. Là-bas, les tas d’immondices semblent avoir trouvé refuge à ces endroits et mettent en danger la vie des passants et apprenants des établissements implantés dans ces zones.
Cette situation est, d’ailleurs, bien présente dans plusieurs autres quartiers de la capitale. Ce qui porterait à croire que seules des sanctions contre des comportements inciviques pourraient amener ces populations à garder propre et salubre leur environnement de vie, afin de se protéger et protéger les autres.