Gabon: le pays en campagne présidentielle, ses enfants étudiants boursiers à l’étranger réclament plusieurs mois d’impayés 

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Depuis samedi 29 mars dernier, le Gabon a officiellement ouvert sa campagne électorale pour l’élection du président de la République, qui sortira le pays de sa période de transition actuelle; une élection présidentielle organisée à coût de plusieurs milliards de francs CFA(environ 95 milliards pour l’élection générale de 2023). Cependant, du côté de l’étranger, des étudiants Gabonais, sans doute des électeurs à cette élection, peinent à trouver de quoi mettre sous la dent à cause du non paiement de plusieurs mois de leurs bourses par l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). Une situation qui les plonge dans un état de détresse et de stress pas du tout intéressante pour des étudiants loin de leur pays et de leurs familles.

C’est avec la faim au ventre que des étudiants boursiers du Gabon en Afrique du Sud nous ont confié leur détresse due aux impayés de leur principale revenu alloué par l’État, via l’Agence nationale des bourses du Gabon (l’ANBG), notamment la bourse. À ce jour, ils comptabilisent trois(3) mois et un trousseau scolaire non impayés.

En effet, selon des informations parvenues à notre rédaction, la dernière fois que l’ANBG a procédé au virement de leurs bourses remonterait à décembre 2024. Depuis janvier 2025 à ce jour, soit exactement trois (3) mois jour pour jour, plus aucun Rand (monnaie sud-africaine) ne leur a été versé. Ce qui les met en difficulté face à leurs engagements auprès de leurs bailleurs; mais également ne leur permet pas de se nourrir correctement, de se déplacer et même, payer des charges basiques de la maison telles que la connexion internet, le courant, l’eau etc.

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Depuis déjà trois mois, nous traversons des moments très difficiles ici en Afrique du Sud. L’ANBG ne nous a toujours pas viré nos bourses. Le trousseau scolaire qui est censé nous servir en début d’année scolaire pour l’achat des fournitures n’a, à ce jour, toujours pas été payé. Nous vivons donc depuis janvier 2025 grâce à l’assistance de nos parents respectifs, qui, depuis le pays, nous envoient un peu d’argent bien qu’insuffisant pour nous permettre de couvrir toutes nos charges en tant qu’étudiant à l’étranger” nous ont confié certains d’entre eux par le canal téléphonique.

En plus de ce qui précède, ces étudiants boursiers du Gabon au pays de Nelson Mandela expriment leur inquiétude quant-à ce qui conviendraient leurs si ces impayés n’étaient pas réglés avant les élections présidentielles du 12 avril prochain. Pour celà, se saisissent-ils de l’occasion pour en appellent à l’intervention du président de la Transition, Chef de l’État, par ailleurs candidat à sa propre succession, afin qu’une solution, souhaitée pérenne et définitive, soit trouvée pour les sortir de la misère et du stress dans lesquels sont-ils actuellement plongés.

Vivement que cet élément de presse, en forme de plaidoirie pour ces nombreux compatriotes étudiants loin du pays, hors de nos frontières: en Afrique, en Europe, en Amérique et dans les autres continents du monde, parvienne à une oreille attentive afin que des mesures concrètes et urgentes y soient prises, même si tout le pays semble actuellement braqué et concentré sur l’élection présidentielle du 12 avril dont la campagne a été ouverte le 29 mars dernier.

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