[Fait divers] Mekambo : tué en forêt, le corps d’un enseignant retrouvé avec plusieurs parties manquantes

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 Un enseignant a été tué par un éléphant à Mekambo, dans le département de la Zadié, le jeudi 26 janvier dernier. C’est après un constat de sa longue absence du village que les habitants se sont lancés à sa recherche, alors qu’il y était parti pour une partie de chasse.

Vue de l’entrée principale de la ville de Mekambo, département de la Zadié, dans la province de l’Ogooué-Ivindo.
Image d’illustration d’un éléphant saccageur

Il s’agit de l’instituteur André Ikouma qui, Selon le récit fait à notre rédaction, se serait fait amocher par un éléphant dans une forêt non loin de Mekambo, où y était-il allé pour une partie de chasse.

En effet, parti du village le 20 janvier 2023, pour une partie de chasse, il aurait été tué par un éléphant qui l’aurait attaqué à l’endroit où avait-il érigé son campement.

Trois jours après son départ du village pour la forêt, la famille ne le voyant pas rentrer et inquiète, aurait tenté de le joindre par appel téléphonique. Malheureusement, elle n’obtint aucune suite car, bien que le téléphone sonnait, il n’eût personne au bout du fil pour lui répondre. M André Ikouma aurait déjà été tué.

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Allée à sa recherche, la communauté fera l’effroyable découverte. Monsieur André Ikouma a été retrouvé en morceaux éparpillés dans la forêt. D’accord la tête, et ensuite, un bras et un pied, retrouvés non loin de l’endroit où avait-il mis du feu et érigé son dortoir.

Ainsi, au regard des traces retrouvées sur les lieux, la conclusion d’une attaque d’éléphants a vite été évoquée.

Ramené au village en morceaux, feu André Ikouma a été enterré hier vendredi 27 janvier 2023.

Au passage, rappelons qu’en plus de ce décès de Mekambo, un autre cas de mort par attaque d’éléphants a été enregistré dans un village non loin de Makokou, la capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo.

Vivement que des mesures très fortes et urgentes soient prises par les gouvernants pour protéger les populations des zones à fort peuplement d’éléphants. Car, protéger les animaux, au nom de la protection de l’environnement et des écosystèmes, au détriment des populations pourrait être considéré comme un crime de lèse-majesté contre l’espèce humaine.

H.L

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