Haut-Ogooué: un chasseur retrouvé mort après plusieurs jours de recherches
Le corps sans vie d’un chasseur a été retrouvé après plusieurs jours de recherches. C’est seulement ce mardi 21 février 2023 qu’il a été retrouvé au village Kessala, dans la province du Haut-Ogooué. Il aurait été victime d’une fusillade accidentelle au cours d’une partie de chasse.
L’incident qui a coûté la vie à feu Roger Foua se serait produit au village Kessala, dans la province du Haut-Ogooué, en fin de semaine dernière.
C’est lors d’une partie de chasse que Roger Foua, instituteur de formation, aurait succombé après avoir pris des plombs à la tête lors d’une partie chasse.
Selon les faits relatés à notre rédaction, monsieur Roger, connu par tous comme instituteur au village Ekouyi-Mbouma, dans le département des plateaux, canton Djuya, aurait pris part à une partie de chasse au côté d’autres chasseurs. Ce serait donc lors de celle-ci, qu’il aurait accidentellement pris une balle dans la tête. Le chasseur auteur du tir l’aurait entendu crier après le tire.
Venu au campement, il alerta les autres chasseurs de ce qu’il avait tiré sur leur compagnon par erreur. Au pas de course, ils se rendirent sur place pour constater la mort de ce dernier.
De là, ils décidèrent de se rendre au village pour voir comment signaler l’accident aux populations et aux autorités. C’est à ce moment que plusieurs jours de recherches vont s’enchaîner sans succès.
Pour cause, les autres chasseurs en vie auraient oublié l’endroit où était tombé leur ami. Cette longue recherche aurait vite fait d’éveiller, dans le département, des spéculations autour d’un hypothétique crime de sang masqué en partie de chasse. Mais heureusement, se poursuivant, les recherches auraient fini par porter leurs fruits.
En effet, le corps sans vie, et en état de putréfaction, de monsieur Roger Foua a finalement été retrouvé mardi 21 février 2023, et de suite transféré à Franceville pour être gardé dans une maison de pompe funèbre.
Cependant, en attendant que tout soit tiré au clair, ses compagnons de chasses seraient en garde à vue dans les geôles de la gendarmerie nationale pour nécessité d’enquête.
J.M
